Thème n°14 par Pear & Hishaköteki.
 
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 C'est l'heure .. ; EVENT.

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Valse.

Valse.

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Petite Grenouille Verte. ♛

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MessageSujet: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeDim 2 Sep - 12:18

C'est l'heure .. ; EVENT. 581692VALSE
« La sagesse, c'est de ne pas avoir
de raison d'être sage. »

EVENT.
__________________________________________
« Le moment est venu, camarades.
Marchons ensemble sur le chemin de notre destinée.
N'ayez craintes, envoyés du ciel,
car le but essentiel de notre mission,
est de rendre les gens heureux. »


La toison argentée éclairait le ciel de mille feux, ce soir là, et de sa puissance, il semblait tendre un message. Les étoiles, tels de doux flocons d’argent, tombaient avec douceur de leur lit céleste pour se poser dans tes prunelles qui fixaient l’immensité nocturne. Elles murmuraient une mélodie que toi seule parvenait à entendre. Tu écoutais alors leur chant qui emplissait ton cœur d’une onde de force. Douces notes aigües qui résonnaient dans ta tête comme des chants divins .. Tu avais leur accord, belle princesse. Ces divinités des cieux guideraient tes pas, tel était le message qu’ils t’entonnaient. Et seule, alors perchée sur les hauteurs d’un rocher, tu te sentais parmi eux. Parmi ces étoiles qui faisaient battre ton cœur, et vivre ta destinée. C’était toi, qu’avaient choisis ces astres, pour transmettre au monde ce message qu’ils voulaient faire passer. Toi et ta Meute iraient au petit jour, parcourir les campagnes, crier ces quelques mots .. Et surplombant ton territoire, depuis le haut de ce roc, tu ne pouvais détourner ton regard de ces étoiles qui te fixaient. Elles t’encourageaient, je le sais. Fallait – il croire que c’était le moment ? Nul doute n’était possible. Lueurs blanches dans cette immensité obscure, elles te montraient le chemin. Et tandis que la lune sembla s’éclairer encore plus, le temps de quelques instants, ton frêle visage se tourna vers un point que tu connaissais, pour l’avoir observé tant de fois. Au cœur d’une forêt, près d’un lac, et de nombreuses vallées et collines, une étendue verdoyante scintillait en cette soirée magique. Les hautes herbes ondulaient sous le léger souffle du vent, et tu distinguais déjà, depuis ta place, la forme d’une hauteur surmontant ce terrain herbeux. C’était donc ici, qu’ils habitaient .. Eux, rois des contrées avoisinantes depuis déjà des lunes et des lunes. Qu’avaient – ils pensé de votre arrivée, Valse ? Le savais – tu ? Hélas, tu avais conscience de la fureur qu’avait causée votre arrivée sur les lieux. Mais peu importait, tu avais ta place ici. Et en ce soir d’été, tu en avais eu la confirmation. Et ce fut alors d’une autre lumière, que tes yeux brillèrent. Celle – ci .. Fut allumée par la peur, la crainte, l’angoisse. Tu prenais des risques, en accomplissant cette mission que l’on te donnait, et pas n’importe quels risques. Tu n’étais pas seule concernée, dans l’accomplissement de ce désir des cieux. Ils étaient là, eux, tes frères et tes sœurs de cœur. Ceux qui t’accompagnaient, sur le chemin que l’on t’avait tracé, ceux grâce à qui tu avais aujourd’hui une place importante, au sein de cette Meute qui te tenait tant à cœur. Poussant un grand soupir, tu reculas de quelques pas sur ce rocher lisse. Il semblait fait d’argent, sous tes pattes musclées, se teintant de reflets bleus. Et ainsi plus en arrière, tu admiras le spectacle nocturne qui s’offrait à tes yeux. N’étais – ce pas magnifique ? Le temps d’un instant, tu adressas une prière silencieuse à tous ceux qui t’avaient précédée en ce bas monde, et tu les prias de t’accompagner des jours durant, pour que tu accomplisses ta mission sous leurs yeux, sous leur protection. Car le moment était venu.

D’un pas souple et gracieux, Valse du Papillon descendit de l’immense rocher sur lequel elle avait passé tout le début de la nuit, tout en jetant un dernier regard au panorama époustouflant qu’elle avait admiré, encore éclairé par la lueur blanchâtre des astres célestes. Une étoile filante zébra le ciel, et un sourire reconnaissant vint se glisser sur le visage de la meneuse. Quelques secondes plus tard, le ciel semblait s’être éteint. Ils étaient partis, laissant les étoiles sans vie éclairer faiblement les Terres. A présent, tout n’était qu’un souvenir. Cette lumière, et cette présence divine qu’elle avait sentit autour d’elle .. Tout n’était plus. Ce moment féerique était passé, comme balayé par le vent frais de la nuit. Seule une ambiance mystérieuse et douce restait. Le silence immobile près des forêts, était presque effrayant. Mais tout au fond de son cœur, Valse se sentait sage et rassurée. En traversant la forêt sombre, son cœur battait. Il battait d’une nouvelle ardeur, d’un nouveau courage. Les branches craquaient sous ses pas, tandis qu’elle cheminait dans les mystères de la nuit. Un oiseau noir volait silencieusement au dessus des arbres, et le seul battement de ses ailes résonnait comme un bruit de papier que l’on froisse. Une histoire que l’on efface, un écrit que l’on gribouille. Une page que l’on tourne, un passé que l’on oublie .. ? Certainement. Valse s’arrêta un instant, et ses paupières se fermèrent délicatement, telles deux ailes de papillons qui dans un dernier battement, s’endorment pour la nuit. Elle avait passé son enfance à haïr, à ne plus voir autre chose que son cœur qui se fermait. Et en même temps, elle n’avait cessé d’aimer. Elle avait laissé son amour s’envoler pour lui, qui aujourd’hui l’accompagnait sur le chemin des étoiles. Alors que dire de cette enfance ? Brisée en deux par une contradiction du cœur et de l’âme .. Mais elle avait grandit, et maintenant, elle savait qu’il lui fallait n’avoir qu’un côté, qu’un seul cœur. Pas l’un noir et l’autre blanc, mais juste un gris. Un cœur prêt à aimer, comme à haïr. Mais un seul et unique cœur, une seule et unique âme. Elle ne devait plus être deux, elle devait simplement être elle – même, et laisser le temps filer. Cela, elle avait mit du temps à le comprendre ; Mais maintenant elle avait compris, et en unique pensée, elle s’imaginait déjà le lendemain qu’elle allait passer.

Elle rouvrit ses yeux, et repris sa marche vers l’infini. Son allure était souple et gracieuse, l’on aurait même pu croire qu’elle volait au dessus du sol terreux. Une fois arrivée au Camp, elle écouta le doux ronronnement des chiens endormis, et jeta un coup d’œil au tas de Gibier. Il restait quelques proies, mais elle n’avait pas faim. Alors machinalement, elle gravit son rocher, et après un dernier regard posé sur les Siens, elle pénétra dans son antre, et s’allongea. Comme une enfant le ferait, elle s’enroula sur elle – même, et regarda l’obscurité de sa grotte. La roche était froide, et Valse sentait déjà cette fraîcheur grimper sous son pelage tricolore. Elle rentrait en elle comme de l’eau glacée, la faisant frissonner. Depuis cet été si aride, il semblait que c’était la première nuit qui annonçait la proche arrivée de l’automne. Dans la journée, la pluie n’avait cessé de tomber contre le sol si sec, et l’air était imprégné d’humidité. Ce changement trop brusque de température en avait bouleversé plus d’un, et Valse tout autant que les autres. Alors dans un long soupir gelé, elle ferma ses yeux vairons, et s’endormit profondément, bercée par le murmure du vent dans les arbres. Cette nuit là, Valse ne fit aucun rêve. Mais dès son réveil plutôt matinal, elle sentit dans son cœur que les étoiles étaient avec elle. Elle était forte, à présent, et consciente qu’il était temps d’y aller, de se lancer. Le soleil était déjà levé à l’extérieur, mais la femelle se douta qu’elle n’avait pas dormi réellement longtemps, car la roche sous elle était tout juste tiède. Elle resta couchée, immobile, le temps de quelques minutes. En se remémorant la soirée de la veille, elle se sentit comme un oisillon que l’on force à prendre son premier envol. Elle avait peur, mais l’excitation était telle, que Valse se leva, et en quelques instants, fut déjà dehors, perchée du haut de son promontoire. Elle inspirait longuement l’air, y décelant mille et unes senteurs encore fraîches de rosée cristalline. Sa tête se tournait de gauche à droite, puis de droite à gauche, comme pour vérifier que chacun était bien là. De toute évidence, personne n’était encore sortit du Camp, et seuls les chiots endormis restaient plongés au pays des rêves. Grands guerriers, comme plus jeunes, ils étaient tous là. Et pour la meneuse, il était temps de faire son appel. Grand temps d’annoncer à tous que l’heure était venue, cette heure là qu’ils attendaient avec appréhension depuis leur arrivée sur leurs nouvelles Terres. Elle haussa la voix, et appela ses amis à se regrouper au pied du promontoire.

« Guerriers, guerrières ; Mes chers et tendres amis. Cette nuit, les étoiles m’ont parlé. Il nous faut aujourd’hui, nous diriger vers les Terres des Chevaux, et vous savez tous pourquoi. Le message que nos ancêtres veulent que l’on transmette à ces équidés, est de la plus haute importance. Des vies sont en jeu, vous le savez comme moi. » Elle marqua une pause, s’assurant ainsi que chacun suivait ses paroles. « Djycraïn, tu m’accompagnera, tout comme Kubrick, O’Neil, Pyara, Revelation, Valentine Day, Wenlaëdy et Ayla. Les autres, restez ici aux aguets du moindre messager. Je compte sur vous, fils et filles des cieux ; Et soyez certains que ces poussières étoilées qui m’ont hier conseillé, guident aujourd’hui nos pas et nos cœurs. »

La femelle grise sourit, laissant le vent caresser son pelage, tout en contemplant les chiens qui restaient plus bas. Elle avait confiance en n’importe quel membre de sa Meute, et Valse savait qu’elle n’avait pas besoin de donner d’ordres ou de conseils à ceux qui resteraient au Camp. Ils sauraient se débrouiller sans elle pour la journée, elle n’en doutait pas le moindre du monde. Elle resta immobile quelques minutes, le regard et l’esprit perdu. Tout aussi perdus qu’une chenille qui devient papillon, et qui s’envole pour la première fois, à la découverte de ce monde cruel. Et telle une feuille virevoltant au gré de l’alizé, elle descendit en quelques bonds de son rocher, se frayant un passage parmi les siens qui se préparaient au départ. Et en les regardant chacun, un à un, elle se rendit compte combien elle chérissait chaque membre du Clan. Qu’aurait – elle fait, sans cette Meute ? Valse s’était toujours demandé ce qui avait bien pu lui traverser l’esprit, lorsqu’elle avait fondé cette horde, précédée par ses parents. Elle n’était jamais fière d’elle, et il fallait toujours que l’on lui dise lorsqu’elle faisait quelque chose de bien, si l’on voulait qu’elle s’en aperçoive .. Mais .. Il y avait une chose plus que toutes les autres, qui comblait son cœur de bonheur et de fierté. Cette Meute, sa Meute. Sa vie, tout simplement. Elle n’aimait pas juste le fait d’être la chef qui commandait, elle aimait pouvoir être là pour guider les autres, et non les commander. Personne ne pouvait nier que Valse était sans doute la meilleure meneuse qu’un Clan ait pu avoir, et elle faisait tout, absolument tout ce qui était en son pouvoir, pour que l’on soit fière d’elle, et pour que l’on puisse dire « Oui, Valse dirigeait bien. ». Elle voulait du plus profond de son cœur, que cette Meute ait le symbole d’une amitié sans frontière, et de liens profonds entre chacun de ses membres. Une troupe liée par les forces du courage et de la confiance. Elle n’obligeait personne à s’aimer, mais elle voulait que lorsque la Meute avait besoin, chacun s’entraide, que l’on soit amis ou ennemis. Elle rêvait de la paix, de la magie de l’amitié .. Est – ce que son rêve deviendrait réalité ? Il dépendrait d’eux, de ceux qui composaient cette bande, et de leur volonté à l’égard de leur chef.

Valse sortit de ses pensées en secouant la tête, et décida qu’il était temps de quitter le Camp. Dans sa tête, elle retraçait le chemin qu’ils auraient à parcourir. Ce n’était pas compliqué, et les chevaux n’étaient pas difficiles à trouver ; Leur odeur se respirait à quelques kilomètres à la ronde. Elle repensa encore à la nuit de la veille, là – haut, sur ce rocher argenté, parmi les étoiles et dans les cieux .. Valse écarquilla ses yeux. Elle était d’humeur pensive, et cela n’était pas bon. Elle se devait d’être motivée et vive. Alors elle respira un grand coup, et se redressa, le buste gonflé. Ses yeux .. Comme deux éléments, comme glace et terre, comme douceur et courage .. Ils étincelèrent d’une lueur de vivacité, d’ardeur. Son cœur se mit à battre plus vite, et elle lança l’appel. D’une voix forte, et si puissante, Valse du Papillon poussa un aboiement conquérant, signe qu’il était l’heure.

« Nous partons ! » Dit – elle en s’élançant sur le chemin, avant de s’arrêter, une patte levée, pour attendre qu’on la rejoigne.

De tous côtés arrivèrent les chiens que Valse avait nommé pour l’accompagner, et après avoir lancé un clin d’œil confiant à son Lieutenant, elle aboya de nouveau, et s’élança à vive allure vers le Territoire des chevaux. Ses pattes frôlaient à peine le sol, et elle courait agilement entre les branches et les arbres, guettant au loin un changement de paysage. Il ne tarda pas à venir, d’ailleurs, et déjà, elle voyait se dérouler sous elle une plaine d’herbe haute. Deux papillons dansaient ensemble, et la femelle les admira le plus longtemps possible, sans s’arrêter de courir. Valse du Papillon .. Ce nom lui correspondait à merveille. Dans les grandes herbes, il était plus difficile de courir vite, mais la meneuse ne s’en sentait pas moins acharnée, et elle martelait le sol de ses pattes musclées, sautant avec grâce au dessus des fleurs multicolores, les rares qui n’avaient pas péri durant l’aride été qu’ils avaient passé. Elle ouvrit sa gueule, laissant l’air y pénétrer, la langue pendante. Après la plaine, une longue Rivière s’écoulait devant eux. Valse ralentit l’allure, essoufflée, et s’arrêta devant l’eau qui tel un serpent asséché, sillonnait devant leurs yeux. Ce n’était pas très profond .. Pour un cheval. Mais pour les chiens, il allait falloir nager. Valse regarda l’autre rive, cherchant d’un regard un signe de vie, une trace de présence .. Elle huma l’air, mais ne sentit rien. Rassurée, elle laissa traverser ses guerriers un à un, et sauta à l’eau en dernière. Son long pelage l’alourdissait, mais elle arriva sans encombre à l’autre rive, où elle se secoua, amusée. A présent, ils repartaient. Aussi vifs que des prédateurs enragés, mais aussi calmes que l’eau d’un lac. Les odeurs s’amplifiaient, et Valse ne pu se retenir de hausser les babines. Autour d’eux, une forêt brûlée. L’odeur âcre de la cendre la prit à la gorge, mais c’était trop ancien pour que cela l’empêche réellement de respirer. Néanmoins, elle accéléra sa course, et elle déboucha sur une plaine .. Emplie de chevaux de toutes les couleurs, de toutes les formes, de toutes les tailles. Surprise, Valse pila avant de passer à découvert. Elle analysa avec précision le Territoire, et se tourna vers ses chasseurs. Ils étaient arrivés, légèrement essoufflés. La femelle leur laissa à tous le temps de reprendre leur respiration, avant de se retourner vers cette butte de Terre qui ressemblait à un immense promontoire.

Au sommet, un étalon doré broutait. Valse en déduit que ce devait être lui, le chef de ce Troupeau. Il était musclé, et sa robe luisait sous le soleil. Etait – il accompagné de ses propres étoiles à lui ? Probablement pas. Les chevaux n’avaient pas de croyance, eux, et c’était pour cela que les chiens étaient envoyés pour ce message précieux. Aux côtés de ce chef, un autre étalon était posté, juste un peu plus bas. Le Lieutenant, de toute évidence. Son pelage était aussi noir que l’ébène, et sa forte carrure effraya un peu la chienne, qui tenta tant bien que mal de camoufler sa peur. Elle ferma les yeux et d’un signe de queue, invita ses compagnons à la suivre de près. Redressée, en position de confiance et de puissance, Valse sortit des fourrés, et apparu au grand jour, entourée de chevaux et de poulains. Elle ne se retourna pas pour vois si on la suivait, car elle pouvait sentir sur ses pattes arrières, le rythme régulier de la respiration de Djycraïn. Sans doute lui n’avait pas peur .. Elle se sentit ridicule, et redoubla d’effort pour chasser cette crainte qui la hantait. Autour d’eux, les chevaux s’écartaient, les murmures fusaient, les dents claquaient. Visiblement, ils étaient très malvenus. La colère se lisait dans certains yeux, tandis que dans d’autres, le questionnement, la stupéfaction, et parfois même la peur, coloraient leurs pupilles foncées. La chienne tricolore couva affectueusement du regard un poulain qui ne s’écartait pas, et elle lui sourit. Ses poils marron étaient ébouriffés, et quelques brindilles de bois emmêlaient sa petite crinière à l’aspect soyeux. Valse émit un petit rire, attendrie, et le poulain poussa un petit hennissement joyeux, avant de s’éloigner en trottinant. Elle le suivit du regard alors qu’il rejoignait sa mère, et fut surprise de voir que cette dernière ne semblait pas en colère, comme tous les autres. La jument sourit, et Valse continua son chemin, stupéfaite. Alors, ils n’étaient pas détestés de tous ? La meneuse des chiens s’arrêta quand elle atteignit le bout de la prairie, et regarda tout en haut du promontoire. Il était immense, et Valse du même reculer pour apercevoir à nouveau le chef. Elle le fixa, froide comme la glace. Cet accueil détestable avait légèrement énervé Valse, sachant que ces chevaux n’avaient aucune raison de les rejeter. Après tout, ils étaient venus pour les sauver ! Ses yeux vairons ne lâchaient plus le regard brun de l’étalon, tandis qu’elle cherchait quoi dire, et comment formuler la raison de leur venue. Mais en tant que femelle très .. Entêtée, Valse décida de ne pas paraître gentille tout de suite. Ce cheval ne méritait aucunement son respect, et, agacée – mais non agressive -, elle parla d’une voix forte, de sorte à ce que tous entendent.

« Expliquez la raison de cet accueil glacial. » Dit – elle très nettement.

Sûrement qu’une autre aurait ignoré les conditions, aurait été sage et polie, aurait livré le message, et serait repartie la queue entre les pattes, mais Valse n’était pas comme cela. Elle exigerait respect et attention. Dans cette affaire, les seuls gagnants ou perdants, ce serait eux, pas la Meute.



Dernière édition par Valse du Papillon. le Sam 15 Sep - 10:14, édité 1 fois
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Djycraïn

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeLun 3 Sep - 11:23

djycraïn
Event : C'est l'heure



Nous ne cherchons pas la guerre, sachez le.

Cette nuit était différente des autres. Djycraïn le sentait. Cette nuit, les étoiles brillaient bien plus qu'autrefois. Cette nuit, la lune parsemait la terre de sa couleur laiteuse avec beaucoup plus de douceur et de calme. Le jeune Lieutenant n'aimait pas ça ... Cette nuit semblait révélatrice de nouvelles choses, d'un nouveau monde. De nouvelles choses allaient venir, il le sentait plus que n'importe qui. Il observa les étoiles, cherchant une réponse. Mais il ne trouva rien. Sa froideur n'était pas très bien vu chez les astres célestes. Ils avaient placé toute leur confiance chez quelqu'un d'autre, chez un être parfait. Djycraïn ne savait pas qui c'était. Sa mère lui avait longtemps parlé des messages envoyés par les cieux. Seuls quelques uns étaient capables de les entendre. Il ne faisait pas partit de ses personnes là et n'en était pas déçu. Il était ici pour obéir et guider la meute sous les ordres de Valse. Il était là pour donner l'exemple, leur donner un espoir, leur offrir son aide ; même si ce dernier critère il a beaucoup de mal à le respecter. Le Lieutenant soupira. Était - il vraiment la meilleure personne en qui il fallait placer autant d'espoir et de confiance ? Il en doutait mais dès que le regard de Valse s'était posé sur lui, dès que des ordres furent donnés, il avait compris qu'il était celui qui devait occupé cette place. Ils ne les décevrait pas. Il les conduirait vers la victoire et la paix ! Il en fit le serment cette nuit si étrange ...

Marchant vivement vers leur repère d'un pas souple et rapide, Djycraïn sentait son cœur battre d'espoir, un espoir nouveau. Celui d'aider une vie, des vies. Celui de conduire cette meute vers le bonheur dont il méritait. Cette nuit - là, il sentit son cœur s'ouvrir et toutes ses questions trouvèrent leur réponse. Il savait qu'au fond de lui il s'était toujours montré froid envers les autres et il se souvenait de leur regards effrayés ou déçus. Il ne le regrettait pas car au fond de lui, il savait qu'il les aimait. C'était un pas vers l'avant ... Mais ils n'avait pas besoin de lui pour le moment. Ils avait besoin d'elle. Le Lieutenant accéléra. Non, c'était faux ! Cette nuit - là, ils avaient besoin de lui ! Le jeune chien partit alors en courant vers le repère. Lorsqu'il arriva à quelques mètres, il vit quelques chiens. Il les salua d'un signe de tête. Le Lieutenant vit également Valentine Day, la jeune chienne qu'il avait rencontré au labyrinthe doré. Il lui fit également un signe de tête. Il découvrit ensuite Ayla. La chienne - loup blanche. Il lui lança un regard qui voulait dire bonjour. Tous les chiens étaient debout ... Pourquoi ? Parce qu'elle parlait !

Djycraïn l'écouta longtemps et il comprit tout de suite pourquoi il était là, pourquoi il était Lieutenant. Cette femelle n'était pas comme les autres, elle avait le don de commander, d'aimer, de haïr ... Elle était parfaite. Lorsqu'elle annonça les chiens qui allaient la suivre, je me mis à la tête du groupe et balaya le groupe du regard. D'un signe de tête confiant, je leur fit par de mon espoir. Ensemble, nous irons très très loin, très très haut. Valse annonça alors qu'ils partaient. Elle s'élança. Le groupe suivit. Valse les attendit ; puis ensemble, ils partirent vers les terres des chevaux. Il était temps de mettre les choses au clair. La Meneuse adressa un clin d'oeil à Djycraïn. Ce dernier lui sourit en hochant la tête. Ils allaient accomplir ce que leurs ancêtres leur avaient transmis ! Le Lieutenant jetait de petits coups d'oeil au reste du groupe. Tout allait pour le mieux, ils progressaient rapidement. Lorsqu'ils arrivèrent à une petite rivière, Valse s'arrêta et les laissa passer. Djycraïn passa en premier. Il préférait renifler les lieux avant pour s'assurer qu'ils n'allaient pas tomber dans un piège. Rien de suspect. Ils reprirent leur route.

Ils arrivèrent enfin sur un énorme promontoire. Tout en haut, il y avait un étalon d'or. Les autres chevaux s'écartèrent, sifflant, claquant des dents. Leurs yeux n'exprimaient que la colère et la haine. Djycraïn recula légèrement pour se mettre au milieu du groupe, laissant Valse devant. Il voulait faire passer un message au groupe :

« Quoi qu'il puisse arriver, restez tranquille. Valse sera la seule à discuter avec les chevaux. Néanmoins, je vous autorise à ouvrir la gueule pour sortir des paroles intelligentes. Ne sortez rien qui puissent les énerver. Nous ne cherchons pas la guerre, rappelez - vous. »

Il les regarda un à un, puis sourit.

« Je compte sur vous. »

Djycraïn se tourna alors vers les chevaux et Valse. Il regarda simplement les chevaux, indifférent, comme à son habitude. Lui non plus n'ouvrirait pas la bouche. Il appliquerait l'ordre qu'il vient de donner aux autres sur lui aussi. L'égalité est bonne au sein d'un groupe, il le savait. C'est pour cela qu'il resta près d'eux, attendant que quelque chose se passe, les muscles contractés.[/justify]



Dernière édition par Djycraïn le Ven 2 Nov - 21:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeLun 3 Sep - 20:01

"La sagesse, c'est de ne pas avoir de raison d'être sage."

Cette nuit, tu avais veillé tard. Très tard. Loin de ton Troupeau, tu t'étais surpris à contempler le ciel indigo. Les milliers d'étoiles brillaient d'un éclat qu tu ne leur connaissaient pas, et la Lune, pourtant si belle, semblait devenir invisible, ainsi perdue au milieu de ses sœurs. Et toi, debout sur un monticule de terre, la tête fièrement relevée, la crinière ondulant au gré de la brise, tu regardais ce ciel nocturne, magnificence de l'espace. Le temps s'était arrêté, te laissant l'éternité pour vivre cet instant. Oui, toi Golden, dominant du Troupeau, toi qui ne ressent rien, tu étais enfin serein, ici, sous l'astre de la nuit. Peut-être espérais-tu pouvoir échapper à tes obligations ici ? Ou recevoir un signe de tes ancêtres.. Balivernes ! Comme si les morts pouvaient communiquer avec les mortels. Sottises ! C'est ce que les vieilles juments aigries racontent aux enfants quand ils ne sont pas sages, tu ne les crois pas. Comme si c'était possible. Les morts ne sont plus là, ils ne parlent à personne de vivant, point. Tu détacha ton regard de l'asphalte nacrée avant de le reporter sur ta prairie au couleur argentée. Te voir marcher dans cet herbe verdoyante, lumineuse, reflétant sur toi sa lumière céleste te rendait irréel, magique. A chaque pas, herbe volante et luciole s'envoler dans la brise fraîche du soir, petite fée volant librement. D'un pas calme, tu retournas en haut de ton promontoire, veillant ainsi sur tes semblables et, jetant un dernier regard vers les étoiles, tu t'endormis paisiblement.

Le lendemain, la douce chaleur des premiers rayons du soleil te réveillèrent. Le ciel avait dévêtu son manteau de nuit pour enfile celui pourpre du lever de soleil. Te relevant, étirant soigneusement chacun de tes puissants muscles, tu t’ébrouas avant de hennir fortement, signifiant ainsi l'heure du lever. Car aujourd'hui était un jour spécial et tu le sentais. Les chevaux devaient être prêt, pour parer à n'importe quelle éventualité. Démêlant soigneusement tes crins de blés, tu fis une toilette rapide avant de descendre saluer ton Troupeau. Il passa entre chaque cheval, toisant chaque poulain, détaillant chaque jument, saluant chaque étalon, jusqu'à retourner en haut du promontoire où se trouvait son lieutenant, Spartam. le mâle ébène releva la tête lorsque tu l'interpella.

«- Garde bien les yeux ouvert Spartam, quelque chose se prépare... »

Peut-être cela le laissera-t-il perplexe, mais au moins, il était prévenu. Te replaçant fièrement sur ton perchoir, synonyme de puissance, tu regarda une dernière les tiens avant de commencer à brouter tranquillement l'herbe légèrement mouillée du matin. Mais pas pour longtemps. Car au loin, tu voyais se faufiler des ombres, furtifs démons jappant ou grognant. Ignorer cette troupe, voilà ton choix. Ils viennent ici de toutes façons, autant les laisser s'approcher le plus possible.
Et ils ne tardèrent pas. Ils s’avançaient, leur cheffe en tête, dévisageant chacun de mes compagnons. Tous montraient leur hostilité, grand bien leur fasse, mais ce n'est pas face à des piaffements et des claquements de dents qu'ils vont reculer. Un jeune poulain se trouvant sur leur soi-disante route trottina vers sa mère, souriante. Comment osait-elle sourire à des êtres tels que eux ?! La chienne se stoppa et te défia du regard. Croyait-elle t’impressionner ? Loin de là. Car sur ton promontoire, loin de tout ce remue-ménage, tout était froid, comme mort, arrêté une nouvelle fois dans le temps. Toi, la glace aller enfin rencontrer la flamme. Qui gagnerait ? Qui l'emportera sur l'autre ? Nul ne le sait. Puis, avec une pointe de défi, elle te parla, avec peut-être du mépris, de la colère. Tout cela te faisait rire. Alors, braquant ton regard gelé dans celui de cette Valse du Papillon, tu répondis, haut et fort.

«- Ce qui vous vaut cet accueil ? Mais c'est un accueil déjà bien trop chaleureux pour des animaux tels que vous ! Qu'êtes vous venus faire sur mes Terres ? »

Oui, tout cela t'amusait au fond, ce n'était qu'une veine mascarade, dont le voile obscurcissait ta vue, troublant ton esprit, agrandissant les préjugés. Quand partiront-ils pour de bon ? Qu'allait-elle t'annoncer ? La fin du monde peut-être ? Foutaise ! Tout ceci n'était que calomnie ! Ces chiens ne méritaient même pas de fouler ce sol ! Déguerpissez ! Personne ne veut de vous ici ! Tu aurais aimer leur dire ça, leur crier dessus, les battre à mort mais non, pas maintenant. Quelque chose commençait à s'immiscer dans ton cœur, quelque chose qui ne devrait pas exister chez toi. De l'attention.

Prend garde jeune étalon fais d'or, la fin approche. Les démons arrivent vite, porter par les mœurs et les guerres. Fuis tant qu'il en est encore temps, sauve-toi, sauve ton troupeau. Avant que sonne la clache funèbre du destin, avant que l'habit sombre de la Mort ne vienne abattre sur vous. Fuis ! Écoute ces animaux venus d'ailleurs, messagers des Cieux venus pour t'aider. Tu leur devras bientôt le vie, la tienne et celle de ton troupeau. Fais les bons choix Golden, tu n'as plus beaucoup de temps. Écoute-les, ne sois pas borner et fais confiance à ton cœur. Dépêche-toi, les tambours de guerre résonnent au loin, le jugement dernier approche. C'est bientôt l'heure...



Dernière édition par Golden le Mer 5 Sep - 16:31, édité 1 fois
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Wenlaëdy

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeMar 4 Sep - 8:45

La sagesse, c'est de ne pas avoir de raison d'être sage.

Cette nuit là, je vit les astres brillait de mille feux. Je me demanda si il voulais me parler ? Ou annoncer quelque chose ? Mais après mur réflexion je me suis dit qu'ils parleraient surement a Valse que a moi. je les contempler dans leur beauté. J'était là, au milieu de chiens merveilleux. Je les regardais cherchant a me rappeler comment j'en était arriver là. Puis, sa remonter il y a bien longtemps. je n'aimais pas cette période ou j'avais appris tant de chose. Mais j'aimais cette meute. Je savais que j'y serrais loyale et que j'y resterais pour toujours. Je savait trop bien que je leur donnerais ma vie si il le fallait. Puis, sur ces pensée je m'endormis. J'ignorais se qui allait se passer, mais quelque chose se tramer sous ses étoiles.

Le l'en demain, je vis Valse toujours ci gracieuse. Je la respecter mais surtout je l'admirais. Je lui fis un sourire pour lui dire bonjours, elle me répondit d'un sourire. Elle avança et alla sur le promontoire. Elle nous dit que nous devions partir, elle annonça des noms, et je fus heureuse quand j'entendit le mien. Avant de partir j'alla voir Exel, mon petit chiot que j'avais recueillit il y a de sa 2 mois. Il était bien ici, je lui expliqua que je devait partir mais que les autre chien s'occuperais de lui. Il comprit facilement. Je lui lécha l'oreille en signe d’affection et j'entendit Valse du Papillon nous dire que nous partons. Je les suivit.

Nous courions en direction des territoires des chevaux, nous allions vite. Valse était toujours agile. J'était heureuse de l'accompagner. Heureuse d'être la avec ces chiens que j'aimais comme ma famille. c'était ma seconde famille. J'avais le coeur battant d’excitation, de plaisir. Je savais que si il aurais une bataille je ferais tout pour protéger Valse. Elle comptais beaucoup a mes yeux, comme a ceux des autre je suppose. Pour moi c'était quelqu'un de spéciale, quelqu'un d'unique. Elle était comme ma mère, comme si je l'avais toujours connu. Mais je savais qu'elle serrais toujours la pour nous. Elle nous aimais aussi. Elle n'était pas comme les chefs qui sont là pour commander. Non, elle elle nous guidais, elle s'occuper de nous. Elle nous aimer.
Nous avancions vite, et nous fûmes soudain a un ruisseau, Djycraïne passa le premier, je passa après lui, puis les autres suivirent. Passer ce petit ruisseau nous arrivions un peu plus loin devant le troupeau. Nous passions, un buisson et sortirent a découvert. Nous étions mal venu. Partout, on nous accueillais hostilement. Puis un poulain passa sur "notre chemin" Valse lui souris, le poulain souris aussi et alla retrouver sa mère. Elle, elle n'avais pas l'air contre nous. Nous avançâmes puis, quand nous arrivâmes devant le promontoire nous nous mettions assis. Djycraïne nous dîmes que nous devions rester tranquille, mais que néanmoins nous pouvions dire des parole intelligente. Et rien qui ne puisse les énerver. Il avait raison, nous ne cherchions pas la guerre nous étions là pour leur apporter un message. Djycraïne était un lieutenant hors paire, il nous conseillait toujours correctement. Valse n’aurais pas trouver mieux. Je le respecter aussi, je l'admirais car il était lieutenant. Puis les paroles de Valse du Papillon me sortir de mes penser. Elle leur demanda que nous valais cette accueille. Ces vrai, ils ne nous avais pas accueillit amicalement. Ils nous devait un minimum de respect.
Golden ne paraissait pas de mon avis. "Des animals tels que vous". Comment osait il nous dire sa ? Alors que nous allions les sauver !! Mon regard se posa sur Valse, attendant qu'elle réponde. Je ne voulais rien dire, rien ajouter, mais je m'approcha de Djycraïne, et je lui demanda a vois basse :
- Que ferions nous, s'il ne nous écoute pas ?
J'avais peur. Peur qu'il ne nous accepte pas.
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Chevalier Blanc

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeSam 8 Sep - 7:58


EVENT


« La sagesse c'est de ne pas avoir de raison d'être sage. »

Il faisait nuit. J'étais seul, le museau en train de farfouiller le sol à la recherche de quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Mais à part de l'herbe et quelques feuilles mortes, il n'y avait rien. Je levai ma tête délicate vers les étoiles. Celles-ci semblaient briller avec une intensité anormale. Voulait-elle nous dire quelque chose ? Une étoile filante traversa le ciel, laissant sur son sillage un voile lacté. Sous la lune, tout semblait fait d'argent. Des recoins sombre apparaissait partout, donnant l'envie d'aller les explorer. Je levai les yeux vers l'astre et poussai un long hennissement. Au loin, un autre cheval me répondit. Son timbre grave et profond, contrastait avec le son aigu que j'avais produit. Je raclai le sol de mon antérieur, avant de m'élancer au galop. Entre les arbres, je devais ressembler à une âme égarée, à un fantôme. Sentir ma crinière battre au gré du vent était un bonheur pour moi. Je n'échangerais ma liberté pour rien au monde.

Voilà longtemps que je me promenais au hasard. Lorsque j'avais quitté les autres chevaux, la lune était à son zénith. A présent, la lueur de l'aurore teintait le ciel. La fatigue commençait à se faire ressentir, engourdissant mes membres. Tout en sautant au dessus d'un buisson épais, une horde d'ombre attira mon attention. Furtifs, les animaux se déplaçait en silence et seule les broussailles qui oscillaient après leur passage marquait leur présence. Leur odeur épouvantable me prit à la gorge. Je secouai la tête et renâclai de dégoût avant de m'élancer à leur suite. Ils se déplaçaient vite, mais mes longues jambes n'eurent aucun mal à dépasser leur courtes pattes. J'eus tôt fait de les rattraper. J'essayai de me dissimuler grâce aux arbres. J'accélérai et les dépassai. De là où je me trouvais, je ne pouvais pas les identifier mais par la taille, il ressemblait à des loups. La peur me noua le ventre. J'allongeai mes foulées. Si c'était vraiment des loups, les poulains devaient être mis en sécurité. Je les distançai rapidement et les muscles tendus, me dirigeai vers le plateau ou paissait la plus grande partie du troupeau.

Je quittai le couvert des arbres Je me mis au trot, pour ne pas affoler les autres et traversai la clairière en un instant. Là haut, sur le promontoire herbeux, j'aperçevai Golden, son pelage flamboyant sous le soleil levant. A ses côtés se tenait Spartam, son lieutenant. Sa robe d'ébène contrastait avec celle de notre dominant. J'avais peur. Pourquoi ces deux importants étalons, croiraient un jeune yearling aventureux ? Mais je n'eus pas le temps d'entamer la montée que derrière nous, les buissons s'agitèrent et ceux que je prenais pour des loups se dévoilèrent à nos yeux. Mon anxiété tomba quand je pris conscience que c'était des chiens. Leur corps musculeux était impressionnant. Encore essoufflés par leur course, ils nous regardèrent un instant. Une chienne se tenait en tête. Son pelage était tricolore, étrange je dois dire. Ses tâches grises étaient constellées de points noir, comme des mouches. Son pelage particulier était fini par des yeux vairons. Quel étrange animal !

Poussé par la curiosité, je m'avançai de quelques pas vers eux, les oreilles dressées et les naseaux dilatés. Je m'approchai si près que je crus entendre une chienne grogner en avertissement. Irrité, je secouai la tête et reculai de quelques pas. Le hennissement apeuré de ma mère résonna dans le silence. Pas très fort mais plaintif. J'agitai la queue pour la rassurer. La meneuse de la petite meute s'arrêta devant un poulain, tout aussi curieux que moi. Il rejoignit sa mère qui sourit au nouveau venu. Les canidés se dirigèrent vers le point culminant de la clairière, le promontoire de Golden. Je grommelai, s'ils allaient là bas je ne pourrai pas entendre leur conversation. Je baissai la tête et me mis à arracher l'herbe avec violence, tout en suivant les intrus du coin de l'oeil. Je mourrais d'envie de les suivre. D'un pas détaché, je me dirigeai vers l'arrière du promontoire. Là je tentai de me dissimuler derrière un petit bosquet. J'entendis la femelle parler d'une voix froide. La réponde de notre dominant fut cinglante. Je frémis. Si cela se poursuivait ainsi, il y aurait une bataille. Et je mourrais d’envie d'y participer.
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Milky Way

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeVen 14 Sep - 16:56

milky way
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Nous sommes tous des êtres - vivants ... !

La nuit était calme ce soir - là. Même si les étoiles lui disait que quelque chose approchait, elle ne les écoutait pas. Cette nuit, elle voulait du calme. Du calme ! Milky Way n'était pas bien. Elle avait toujours été la petite jument sans défense qui se laisse facilement anéantir. Depuis quelques temps, elle l'avait comprit. Elle était faible. Trop faible. La jument à la robe de lune était couchée dans l'herbe, les pattes repliées contre elle. L'encolure levée, elle observait les étoiles. Jamais elle n'avait passé autant de temps à les contempler avec tant de calme et de sagesse. Aujourd'hui, elle lisait que quelque chose s'annonçait mais elle refusait d'y croire. Elle refusait de croire en tout de manière. Elle avait perdu espoir depuis un certain temps. Depuis longtemps. Depuis que sa mère l'avait quitté, tuée par un quelqu'un qui se devait certainement d'être son père ... Père ne voulait rien dire pour elle. Père c'était un mot inconnu et meurtrier qui sonnait faux dans ses oreilles. Tout comme la guerre, les batailles, la haine, l'amour, la destruction. Milky Way était une jument tourmentée et perdue. Personne n'avait encore sû la remettre sur le bon chemin ; et elle n’espérait pas, elle n’espérait plus que quelqu'un le fasse.

Posant délicatement la tête dans l'herbe fraîche, la jument ferma les yeux. Elle déplia ses pattes et adopta une position plus appropriée et confortable pour dormir. Elle ne s'endormit pas tout de suite. Elle était hantée par ses peurs profondes et silencieuses. Elle était anxieuse secrètement. Milky Way, la jument souffrant de l'intérieur. Dans le troupeau, tout le monde croit qu'elle va bien et que c'est la plus sage de tous, mais au fond, c'était une personne dérangée et personne n'a sût lui venir en aide ; et personne ne le fera. Mais cela ne dérangeait pas la jument, car c'était exactement ce qu'elle voulait : qu'on ne s'inquiète de rien à son sujet, qu'on la croit sage et calme, sans soucis. Le sommeil finit enfin par la gagner après de longues heures de réflexions, triste ou non. Elle passa une courte nuit douloureuse où le cauchemar était son meilleur ami. Elle rêva de tout et de rien mais toutes ces petites choses prirent une tournure douloureuses à chaque fois. C'était comme ça depuis qu'elle l'avait rencontré. Depuis qu'il lui avait bondit dessus.

Le soleil se leva et Milky Way se réveilla rapidement. Elle n'était pas dure à réveiller elle. Elle se leva donc et alla vers le troupeau. Elle n'aimait pas trop s'éloigner trop longtemps. Elle voulait comment même assurer à tout le monde qu'elle était toujours en vie, même si certaines personnes s'en moquaient ... En bref, la jument grise avançait vers le troupeau lorsqu'elle vit arriver des chiens. Ses oreilles se couchèrent. Elle avait entendu parler de ses chiens qui étaient venus fouler leurs terres pour les prévenir d'un quel conque danger. Milky Way ne savait pas trop quoi penser de ça. Au fond, les chiens n'étaient pas des ennemis pour elle. Toute créature méritait d'être entendues et écoutées. Elle partit donc au galop pour écouter et observer ce qu'il allait se préparer. Elle vit la jeune meneuse des chiens parler. C'était une belle chienne. Gracieuse, élégante, fine. Il y avait un mâle noir au visage froid et impassible. Certainement le Lieutenant vu son expression et sa forte odeur. Milky Way écouta les dires de son Dominant. Beaucoup trop durs et mauvais à son goût. Elle se rapprocha. Il y avait déjà un cheval blanc où l'on pouvait lire dans son regard la folle envie de se battre. Milky Way, elle, n'en voulait rien. Elle commença simplement à avoir une boule au ventre. Qu'allait - il se passer ? Elle n'osait pas demander à son Dominant de leur accorder le droit de parler. Golden était bien trop dur et sur de lui pour qu'il l'écoute. Néanmoins, Milky Way comptait bien donner son avis s'il était nécessaire !



Dernière édition par Milky Way le Jeu 1 Nov - 21:15, édité 3 fois
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Pyara

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeLun 24 Sep - 17:30

Pyara

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La sagesse, c'est de ne pas avoir de raison d'être sage.

    C'était bientôt l'heure. Oui, Pyara le sentait. Elle le sentait du museau jusqu'au bout des griffes. L'atmosphère au camp était calme, trop calme. Même les chiots, d'habitude si bruyants, on avait l'impression qu'ils retenaient leur souffle.Tous les chiens n'attendait qu'une seule chose ; le départ pour le territoire des chevaux. Enfin, c'était ce qu'imaginait Pyara, mais quand elle ouvrit les yeux, elle découvrit juste le camp endormi. Elle laissa échapper un faible soupir, ne pouvant plus attendre plus longtemps avant de transmettre le message des ancêtres aux chevaux. Et enfin, une faible brise apporta une odeur que la chienne attendait impatiemment, celle de sa meneuse. Elle marchait si gracieusement, ses longs poils tricolore flottant dans les airs.. Le temps que Valse du Papillon monta sur le rocher, presque tous les guerriers du camp s'étaient réveillés. Pile à temps, car elle les appela à se ressembler. Les autres venaient juste de réagir que la guerrière était déjà en - dessous du promontoire. La vie était drôle parfois. Elle et sa chef avait plus au moins le même âge, et pourtant, elle ne connaissais rien d'elle. N'appartenant pas au même grade, leurs familles ne se fréquentaient pas.

    "Guerriers, guerrières ; Mes chers et tendres amis. Cette nuit, les étoiles m’ont parlé. Il nous faut aujourd’hui, nous diriger vers les Terres des Chevaux, et vous savez tous pourquoi. Le message que nos ancêtres veulent que l’on transmette à ces équidés, est de la plus haute importance. Des vies sont en jeu, vous le savez comme moi. Djycraïn, tu m’accompagnera, tout comme Kubrick, O’Neil, Pyara, Revelation, Valentine Day, Wenlaëdy et Ayla. Les autres, restez ici aux aguets du moindre messager. Je compte sur vous, fils et filles des cieux ; Et soyez certains que ces poussières étoilées qui m’ont hier conseillé, guident aujourd’hui nos pas et nos cœurs."

    La chienne trépignait sur place. Elle allait partir, elle faisait partie des chiens choisis pour accompagner Valse du Papillon sur le territoire des chevaux ! Tandis que ceux qui devaient garder le camp se retirait, elle rejoignit le groupe. La meneuse et Djycraïn en tête, et elle au milieu des rangs qui se formaient pour suivre les deux chiens. Valse les regarda avec ses yeux vairons, et puis aboya d'un voix forte pour lancer le départ.

    " Nous partons ! "

    Tous galopaient au rythme du vent. Le territoire des chevaux n'était qu'à quelques kilomètres, ils seront vites arrivés. Et Pyara eut raison. L'odeur venait de changer, elle était bien différente de la leur. Ce n'était pas la première fois qu'elle la sentait, vu qu'ils étaient déjà passés par-là pour rejoindre leur nouvelles terres. Pour l'instant tout allait bien. Mais dès que les chiens apparurent au chevaux, un vent glacial la fit frissonner. Deux chevaux, bien en hauteur, un doré et l'autre noir comme la nuit. Ce dernier leva la tête. Et même si Pyara aperçu son regard qu'une seconde, elle aurait juré que son âme avait la même couleur que sa robe. Certains chevaux - la majorité - claquaient des dents, tapaient sur le sol, seul un poulain osa s'approcher d'eux. Leur chef lui souri, et il repartit gaiment près de sa mère, qui était une des rares à rester calme. L'étalon doré n'était pas du tout de ce genre. Djycraïn se pencha vers les chiens.

    " Quoi qu'il puisse arriver, restez tranquille. Valse sera la seule à discuter avec les chevaux. Néanmoins, je vous autorise à ouvrir la gueule pour sortir des paroles intelligentes. Ne sortez rien qui puissent les énerver. Nous ne cherchons pas la guerre, rappelez - vous. "

    Et l'incroyable se produit, leur lieutenant sourit ! Il faut dire que jamais Pyara n'a fait un sourire sur son museau.

    " Je compte sur vous. "

    La guerrière inclina la tête en signe de respect. Peu après, Valse du Papillon prit parole.

    " Expliquez la raison de cet accueil glacial. "

    Le cheval resta de glace, un rire voulu se dessiner sur ses lèvres, mais il se retint. Il redressa encore plus, Pyara se sentait assez petite, pourtant, par rapport à ses congénères, elle était plutôt grande. En le regardant, elle avait l'impression qu'il tentait d'éteindre les flammes qui dansaient dans les yeux de Valse avec son regard glacé. La tension était palpable.

    " Ce qui vous vaut cet accueil ? Mais c'est un accueil déjà bien trop chaleureux pour des animaux tels que vous ! Qu'êtes vous venus faire sur mes Terres ? "

    La Labrador fut tentée de grogner et de montrer les crocs, mais si un des chevaux la voyaient, ils paniqueraient peut - être, ou verraient là qu'ils voudraient passer à l'attaque, donc elle attendit, sans rien dire, le regard plein d'espoir que les chevaux les laissent rapporter le message de leurs anciens.
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Valentine Day

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeLun 24 Sep - 23:45


La sagesse c'est de ne pas avoir de raison d'être sage.

Aujourd'hui allait être un grand jour. Elle le sentait au plus profond de ses entrailles. Elle avait l'impression que sa conscience lui hurlait dans la tête telle des ultrasons, elle avait l'impression que son coeur tambourinait dans sa poitrine à tel point qu'il sauterait s'il avait eu le choix. Oh elle ne faisait pas partie de ces chiens qui voient les étoiles, qui les entendent chanter comme les fleurs de la lune, mais elle savait que quelque chose se préparait. Les insectes étaient silencieux, les oiseaux, étrangement, ne chantaient que rarement, ils ne discutaient entre eux que silencieusement. Cela avait commencé durant la nuit. Elle n'avait pas comprit pourquoi au départ, elle n'y avait même pas réfléchit dans le fond en fait, mais elle avait sentit que le sol l'appelait, que l'horizon lui ordonnait de courir, de courir vers une paix sans limite, vers un paradis qui allait peut-être exister. Alors le Paradis que tant de chiens recherchent existerait-il réellement ? Elle ne savait pas, elle savait seulement que les étoiles avaient parlé. Elles s'étaient adressé à Valse. Ce qu'elles avaient dit n'avait pas d'importance cette nuit-là, ce qui avait de l'importance était le comportement de la chienne australienne. Day n'avait pas dormi réellement cette nuit-là, ainsi, elle avait vu sa chef marcher, regarder le ciel ... Oui, elle était différente. Elle ressemblait à ces moines, ces prêtres qui prient un Dieu qui n'existerait que pour eux. Elle ressemblait à ces prophètes qui ne vivent que pour le bien être de leur peuple. & cette nuit-là, Valentine avait comprit pourquoi elle respectait & aimait autant Valse : elle était différente d'eux tous, elle était si complète, si parfaite. Elle représentait un Paradis, une issue qu'elle seule peut mener à bien. Elle était la clef d'une vie sans défaite ni blessure. Elle était le Messie pour les chiens.

Alors, le lendemain, quand elle s'adressa à eux-tous, Valentine l'admira encore plus. Comment pouvait-elle être aussi calme ? Comment pouvait-elle être aussi autoritaire tout en étant une mère pour tous ? Comment pouvait-elle vivre alors que certains mourraient sous ses yeux ? Voilà. Voilà, la seule chose qu'elle ne comprendrait vraiment pas chez la chienne tricolore. Elle était belle, intelligente, forte & elle s'ennuyait à guider des imbéciles. A les guider vers un Paradis dont elle seule aurait le secret ? Comment. La border n'aurait jamais osé lui dire en face bien évidemment, puisque ça ne la regardait pas, mais elle se savait assez faible pour suivre cette chienne aussi loin qu'elle le voudrait, au péril de sa vie. Pourquoi ? Car elle était la seule clef du bonheur. Elle l'écouta parler. Elle l'observa. Alors Valentine avait raison ... Les étoiles avaient parlé. Comment le savait-elle ? Aucune idée. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle l'avait ressentit. Chevaux ? Message des ancêtres ? On allait transmettre un message dont seuls les chiens ont le secret à des abrutis à sabots ? La chienne se mit alors brutalement à grogner, tout en couchant les oreilles. Comment osaient-elles ? Pourquoi les étoiles voulaient-elles que l'on transmette un tel message à des animaux qui ne comprendront sans doute jamais ce message ? C'était incompréhensible. Puis son nom fut cité. Elle releva alors la tête, fixant Valse & hochant la tête. Même si elle ne comprenait pas pourquoi, elle la suivrait tout de même. Elle se l'était promit : au péril de sa vie. C'est pourquoi lorsque tous les chiens, les guerriers, partirent, elle les suivit, sans dire un mot.

Soudain, une odeur. Puis une autre. Ils se rapprochaient de leur but, c'était certain. Alors, quand tous se couchèrent sur le sol sous l'ordre de leur lieutenant, Day obtempéra. De toute façon, elle ne pouvait pas faire grand chose ; pas avec son grade de simple guerrière. Une phrase, puis deux. Alors il ne fallait rien dire ? Pas même se défendre ? On était venus en paix ? Mais comment pouvons-nous venir en paix alors que ces êtres hostiles ne voulaient pas de nous ? Oh bien sûr, elle ne les connaissait pas. Loin de là, mais elle avait sentit, durant ses rondes que ces chevaux les détestaient. Tous, au plus haut point. Parce que madame s'amusait à partir de sa meute pour visiter les terres, c'était certain mais elle n'allait pas bien loin, encore craintive même si elle ne l'assumait pas. Soudain, tout le monde se leva & parti à la rencontre des équidés. Alors c'était ça des chevaux ? Des êtres au pelage court, aux oreilles aussi petites que leur cerveau & aux pattes aussi longues que des gazelles ? Ils n'étaient que des proies dans le fond, cela se voyait au plus profond de leur âme. Alors, elle comprit : si il y avait une bataille, personne ne serait gagnant, c'était certain.

Un poulain s'avança doucement vers les chiens, qui continuaient leur ascension vers leur dominant, il n'avait pas l'air méchant. Loin de là, il était plutôt attendrissant à vouloir connaitre davantage sur les chiens. Mais elle ne dit rien, se contentant d'avoir les oreilles dans son pelage & regardant droit devant elle, ces chevaux n'étaient que les fils du Diable, elle en était certaine. Pourquoi pensait-elle cela d'eux ? Car malgré ce qu'elle vous dira, Valentine est une chienne qui a atrocement peur de l'inconnu. Elle déteste ne rien savoir de la personne en face d'elle. Finalement, ils s'assirent tous & le discours commença. Lorsque le cheval répondit à leur dominante, elle grogna brusquement, le fixant de ses yeux d'ambre.

" Nous sommes des êtres vivants tout comme vous, nés de la terre. Nous méritons le même respect que nous nous vous accordons. "

Oh bien sûr, elle n'avait pas la langue dans sa poche. Mais Djycraïn avait bien dit : " sortir des paroles intelligentes " & elles étaient intelligentes. Tout du moins pour la jeune chienne bicolore. Enfin elle l'espérait. Car même si elle détestait ces chevaux, elle ne voulait pas la guerre non plus. Elle n'était pas assez entrainée & ces chevaux étaient bien trop imposants pour ne tuer aucuns chiens. Elle courba alors l'échine, de peur de se prendre une rouste de la part de son lieutenant. Même si elle avait peur, elle assumait parfaitement ses dires.
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Bahal

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeMar 30 Oct - 11:04


La sagesse, c'est de ne pas avoir de raison d'être sage.

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Len se baladait, de-ci, de-là, il allait un peu partout, écoutait la conversation d'un équidé, puis d'un autre, ne répondait jamais lorsqu'on lui parlait, partait lorsqu'on le menaçait, et ce sans jamais rire, sans jamais sourire. Cette joie qui l'avait; complètement envolée, et ce, seulement car il était entouré. Il faut croire que sa carapace était solide: plus qu'il ne l'eut cru, plus qu'il ne l'eut espéré. Finalement, n'était-ce pas son destin, de vivre seul à jamais? A être froid avec les autres jusqu'à la fin des temps, de ne jamais parler...Oui, peut-être bien, ou peut-être pas. Le destin, il est comme la vie, en fait, à changer sans arrêt. Un coup, on sera le héros, un coup le méchant. Le destin est joueur, le destin est sadique, le destin est ce qu'il est. Len n'est pas ce qu'il est, du moins ce qu'il montre, non. Len est gentil, serviable, généreux, joyeux, tête en l'air etc..Et pourtant, son "armure" lui empêche de montrer aux autres qui il est vraiment, le laissant souffrir dans les ténèbres que sont la froideur et le silence..

Sans avertir son chef passa. Respectueux, L baissa la tête, signe de soumission tandis que son meneur le saluait. Interloqué, Len ne répondit qu'un simple bonjour, et encore, il avait bégayer. Bien vite, il vit qu'il n'était pas le seul que l'étalon d'or saluait, il saluait tout les étalons, détaillait les jument, observais les poulains...Pourquoi tant d'attention, maintenant? Son chef n'en avait jamais porté, du moins, jamais autant, auparavant. Le grand étalon remonta sur le promontoire, se tenant bien droit et de toute sa hauteur. Le soleil faisait briller son poil doré, rendant lumineux ses yeux d'un noir profond. Un flash. Len vit un étalon, aussi imposant que Golden sur une place vide. Celle-ci était toute poussiéreuse et de nombreuses traces de sabots trônait. L'étalon imposait le respect avec sa robe ébène illuminée par la douce chaleur de l'après-midi. Il possédait de courtes balzanes, à toutes les pattes. Il se mit à marcher et Leny le suivit des yeux. Le grand étalon s'approcha d'un autre, qui lui ressemblait tout autant, mais lui possédait une étoile en liste et n'avait qu'une seule balzane. Il se collèrent l'un à l'autre, comme des frères, tout en hennissant de joie avant qu'un crépitement se fasse entendre. Les deux chevaux parurent affolés et alors que les flammes s'apprêtaient à les engloutir, un aboiement les firent détaler et la vision disparut.

Len, les yeux écarquillés de stupeur secoua sa tête comme s'il tentait de se débarrasser d'une douce poussière qui s'était déposée sur lui entre temps puis il se questionna. Qui était cet étalon? Et celui qui semblait être son frère? Pourquoi Len les as-t-il vu maintenant et ici? Cela voudrait-il dire qu'un feu menaçait les équidés? Et cet aboiement, des chiens allaient donc attaquer? ... Tant de questions qui demeurait sans réponses. Son regard qui s'était posé au sol se dirigea devant lui lorsqu'un bruissement se fit entendre. L'étalon huma l'air, une odeur lui parvint. Des chiens! pensait-il. Cela voulait donc dire que sa vision avait juste, que des chiens attaquaient? Se concentrant, il huma l'air plus fort. Les canins semblaient être là depuis un moment, peut-être l'aboiement venait d'eux? Encore une autre question sans réponse venait de se profiler dans l'esprit de Len qui, curieux, s'approcha du promontoire. Tout un tas de chiens se tenaient à son pied, une chienne bleu merle à leur tête, la chef évidemment, un autre chien noir et plus imposant juste derrière celle-ci, le lieutenant, sûrement. Sans qu'il ne puisse rien faire, il entendit son dominant grommeler:

« Ce qui vous vaut cet accueil ? Mais c'est un accueil déjà bien trop chaleureux pour des animaux tels que vous ! Qu'êtes vous venus faire sur mes Terres ? »


Len regarda autour de lui, s'apercevant que la plus grande partie des siens hennissait de rage. Il en fit de même, se rappelant que trop bien "sa vision". Regardant les nouveaux venus avec un regard emplis de rage, il s'impatientait, une envie meurtrière montant en lui. Ses naseaux se dilatèrent, un souffle d'impatience en sorti tandis que sa queue battait l'air et que ses oreilles était couchées sur sa tête. Il n'avait qu'une seule envie: leur sauter dessus et broyer leurs os à coups de sabots.

« Nous sommes des êtres vivants tout comme vous, nés de la terre. Nous méritons le même respect que nous vous accordons. »


Une border collie venait de parler d'une voix assurée et pleine d'audace. Elle était petite et le fut encore plus lorsqu'elle se recroquevilla à la suite de ses paroles bien qu'elle ne semblait pas les regretter. Il tapa du pied, prêt à lui sauter dessus avant de lui répondre, d'un ton haineux.

« Certes, jeune femelle, commença Len, certes. Vous êtes des êtres vivants et avez le droit au respect - si vous nous le donnez - mais il est où, ce respect, lorsque vous empiétez notre territoire, que vous entrez dans notre camp, venez nous déranger et que vous nous reprochez de vous accueillir froidement? Il n'est nul part, vous n'avez donc pas le droit au respect, mangeurs de viande. » finit-il sèchement.


Dernière édition par Bahal le Ven 2 Nov - 11:01, édité 1 fois
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Shadow

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeJeu 1 Nov - 22:25



SHADOW
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La sagesse, c’est ne pas avoir de raison d’être sage.

Mère Lune brillait dans le ciel. Tu étais assis sur un rocher et regardant les étoiles, tu laissais ton esprit vagabonder vers la Zone 8. Souvent, tu pensais à eux, et alors ils te manquaient. Toutes ces heures d’entrainement à se battre pour de faux, à rigoler des bêtises des autres. La vie là-bas te manquait. Mais alors tu repensais à ton frère, à ta sœur, et ta mère. Où était-elle ? Que faisait-elle ? Était-elle au moins encore en vie ? Arrête de te torturer Shadow ! Pense à la vie que tu as, ici, avec TA meute. Mère Lune avait brillé plusieurs fois depuis que tu avais intégré la meute. Tu sais que beaucoup ne viennent pas de la meute. Qu’ils l’ont intégré en arrivant sur ces terres ou, comme toi, en les rencontrant pendant leur voyage. Tout le monde s’est bien intégré. Sauf toi. Tu as l’impression que l’on doute de ta loyauté. Comme s’il croyait que tu étais un espion des chevaux. Et pourtant, malgré leur odeur pestilentielle, tu en mangerais bien, de ses herbivores. Tu ne le fais pas bien sûr. Pour Chef Valse. Pour la meute. Tu ne veux pas leur attiré d’ennuis. Mais malgré toi, tu sais que tu ne seras jamais entièrement membre de cette meute. Une part de toi est restée là-bas. Dans ces montagnes.

Un rayon de Mère Lune brilla sur la roche et se refléta sur ton pelage. Tu levais la tête et fermais les yeux, laissant la lumière bleu chauffé ton pelage comme le plus chaud des rayons du soleil. Tu ouvris les yeux, t’imaginas dans les montagnes. Tu crus entendre les hurlements des chanteurs, tu crus percevoir celui, puissant, de Crâne. Et comme à toute la pleine lune, pendant une cour instant, tu te sens enfin vivant. Tu es chez toi. D’un coup d’œil sur les côtés, tu vérifiais qu’il n’y avait personne, puis ta voix s’éleva dans les airs, se mêlant au chant des étoiles et au chant de tes ancêtres qui t’accompagnent.

Mère Lune, toi qui trône dans le ciel,
Qui accompagnes les étoiles, qui brillent avec ardeur.
Éclaire mon chemin, et accompagné de Père Soleil,
Aides moi à trouver ma voie, près de ces nouveaux chanteurs.

Je recherche désespérément un chez nouveaux chez moi,
Mais ma quête est difficile et je perds espoir,
Parfois je ne pense qu’à rentrer mais là-bas,
Je sais que je ne penserais qu’à mes nombreux déboires.
Tu regardais quelques instants les étoiles, puis un nuage cacha la Mère Lune. Tu sautais avec souplesse en bas de ton rocher puis partais d’un trot allongés vers le camp. Tu laissais derrière toi ton chant, la meute de la zone 8, ton frère, ta sœur, ta mère … Une nouvelle journée allait commencer, et il était l’heure pour toi d’aller te reposer. Les arbres commençaient à se disperser et le haut rocher se dessina dans l’ombre de la nuit. Un pelage blanc et noir disparut derrière le promontoire au moment où tu sortis du couvert de la forêt. Tu reconnus là Chef Valse. Que faisait-elle sur le rocher à cette heure tardive ? Tu n’en avais aucune idée. Tu espérais juste qu’elle ne t’avait pas entendue. Peut-être qu’elle ne me dirais rien si elle m’entendais chanter. Ou peut-être qu’elle te poserais mille et une questions. Et tu n’avais pas envie d’en parler. Jamais.

Tu sautas sur un pan du rocher et te glissa dans une fissure à peine assez grande pour te laisser passer. Ta fourrure s’aplatit contre la roche tandis que tu te glissais dans une petite grotte. Ta petite grotte. Tu avais juste assez de place pour t’y allongé et t’endormir. La mousse, très peu pour toi. Tu préférais la souplesse des peaux de lapin rafraichies par la roche à la douceur de l’herbe et des feuilles. Tu baillas en t’installant, te léchas un instant l’échine puis posas ton museau sur tes pattes. Tu fermas les yeux sur un rayon de lumière blanc puis ton souffle devint lent et tu sombras dans un sommeil profond. Même les rêves ne parvinrent pas à pénétrer tes songes, laissant la place au doux vide d’une pensée endormie.

Alors que le soleil était à peine levé, la voix de Chef Valse te réveilla. Tu t’extirpais de ta fissure à toute vitesse, sautais en bas du rocher, fit le tour et t’assis à côté des autres.

« Guerriers, guerrières ; Mes chers et tendres amis. Cette nuit, les étoiles m’ont parlé. Il nous faut aujourd’hui, nous diriger vers les Terres des Chevaux, et vous savez tous pourquoi. Le message que nos ancêtres veulent que l’on transmette à ces équidés, est de la plus haute importance. Des vies sont en jeu, vous le savez comme moi. Djycraïn, tu m’accompagneras, tout comme Kubrick, O’Neil, Pyara, Revelation, Valentine Day, Wenlaëdy, Ayla et Shadow. Les autres, restez ici aux aguets du moindre messager. Je compte sur vous, fils et filles des cieux ; Et soyez certains que ces poussières étoilées qui m’ont hier conseillé, guident aujourd’hui nos pas et nos cœurs. »
Elle sourit et regarda un à un les membres de sa meute. Quand son regard croisa le tient, tu vis dans ses yeux la confiance qu’elle t’accordait, à toi comme à tous les autres. Ton cœur se gonfla de joie et, les oreilles dressé, sourire aux lèvres, tu regardas la chef descendre du grand rocher. Tu t’écartais d’un pas pour la laisser passer, inclinant légèrement la tête, puis filas en vitesse dans ton antre et, prenant soin de ne pas abîmé la peau du lapin entamé la veille, si précieuse pour toi, tu mangeais la proie le plus vite possible. Ton repas fini, tu laissais la peau sécher, récupérais les os afin les enterrer plus loin puis partis rejoindre les autres. A l’autre bout du camp, Chef Valse se préparai à partir.

« Nous partons ! » dit-elle en s’élançant sur le chemin avant de s’arrêter, attendant qu’on la rejoigne.
Lieutenant Djycraïn la rejoignit et, après avoir échangé un regard, la chef aboya de nouveau et s’enfonça dans la forêt. Tu te lançais à leurs trousses, les rattrapant en un rien de temps, puis te calais sur la vitesse de la meneuse. Tu restais à l’arrière, préférant ne pas être encerclé. Tu te sens plus libre de tes mouvements, sans autres chien autour. Les pas de la meute résonnaient à l’unisson sur la terre encore humide. Ensemble, vous slalomiez entre les arbres, sautiez par-dessus les racines. Tu laissais ta langue pendre sur le côté, inspirant une grande goulée d’airs avant de laisser la forêt derrière toi pour entrer dans une plaine à l’herbe haute. Tu sautais par-dessus l’herbe, ayant pendant un cours instant l’impression de voler. Le vent te fouetta le visage, fit se coucher ton pelage sur ta peau.

Chef Valse s’arrêta devant une rivière. Tu t’arrêtais à côté des autres, haletant, regardant le cours d’eau. Il était profond. Tu pourrais peut-être le traverser d’un bon, mais tu n’étais pas là pour tester de nouvelles choses ; tu te contentas donc de laper l’eau quelques secondes puis te glissa dans l’eau. Tu donnais de puissants coups de pattes pour te faire avancer et en quelques instants, tu te retrouvais debout dans l’herbe, de l’autre côté, t’ébrouant vivement pour te sécher au plus vite. Puis une fois Chef Valse passée de l’autre côté, vous repartîtes de plus belle, revigorés par cette baignade impromptue. Vous traversiez une forêt complètement brulé : la cendre s’accrochait à tes coussinets, t’irritait les poumons. Tu refermas la gueule, le temps de traverser ce grand bûcher, puis ressorts la langue une fois arrivé dans une nouvelle plaine.

Chef Valse vous laissa vous reposez un moment. Tu observais la bute : un étalon au pelage d’or y broutais, placé au plus haut. Un peu plus bas sur la descente, un étalon au pelage de jais broutait lui aussi. D’autre équidés étaient dispersés çà et là, certain somnolent, d’autre mangeant de l’herbe. Lieutenant Djycraïn vint vers vous, laissant Chef Valse à ses pensées.

« Quoi qu'il puisse arriver, restez tranquille. Valse sera la seule à discuter avec les chevaux. Néanmoins, je vous autorise à ouvrir la gueule pour sortir des paroles intelligentes. Ne sortez rien qui puisse les énerver. Nous ne cherchons pas la guerre, rappelez-vous. Je compte sur vous. »
Puis, avec mouvement de la queue, la chef partit vers le cheval d’or, la tête et la queue haute. Le lieutenant se posta juste derrière elles et la meute reprit sa route. Comme au début du voyage, tu te postais tout à l’arrière, observant le troupeau avec ardeur. Des chevaux claquaient des dents, d’autre étaient simplement intrigués. Un poulain était même tout près de vous, et sa mère avait plutôt l’air amical. Tu te détendis malgré toi, si bien que quand un des chevaux fit claquer ses dents juste à côté de ton oreille, tu ne pus t’empêcher de sursauter et de retrousser tes babines. Calme-toi, Shadow … Tu recouvris tes crocs et rattrapa la meute, mais ton poil hérissé trahissait tout de même ta colère. Une fois l’ascension terminer, tu laissais la chef s’expliquer avec le dominant du troupeau, ton regard braqué sur les multiples bêtes qui s’approchaient. Et alors que tu te perdais dans des plans de bataille qui n’auraient jamais lieu, la voix de Valentine Day te réveilla.

« Nous sommes des êtres vivants tout comme vous, nés de la terre. Nous méritons le même respect que nous nous vous accordons. »
Elle se recroquevilla juste après avoir prononcé ces paroles. Tu fis quelques pas vers elle, sans trop t’approcher. Tu étais d’accord. Certes, tu n’avais pas suivis plus de la moitié de la conversation, mais Day avait raison. Un étalon noir à la face blanche tapa du sabot et, dans un geste protecteur, tu avançais jusqu’à Day en lançant un regard noir à l’équidé. Qu’il ose seulement refaire ça d’un peu peu plus près, et il allait en payer le prix.

« Certes, jeune femelle, vous êtes des êtres vivants et avez le droit au respect - si vous nous le donnez - mais il est où, ce respect, lorsque vous empiétez notre territoire, que vous entrez dans notre camp, venez nous déranger et que vous nous reprochez de vous accueillir froidement? Il n'est nul part, vous n'avez donc pas le droit au respect, mangeurs de viande. »
L’idée de lui dire qu’effectivement, vous étiez des mangeurs de viande, et que bientôt la viande de cheval serait au menus, fus tentante. Tu dus serrer les dents pour ne rien dire. Si ces chevaux étaient trop bête pour ne pas accepter d’aides, tant pis pour eux. Vous n’aviez pas à leur tendre la main si eux même refusais de s’entraider.
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Valse.

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeSam 3 Nov - 11:54

C'est l'heure .. ; EVENT. 581692VALSE
« La sagesse, c'est de ne pas avoir
de raison d'être sage. »

EVENT.
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« Et même si l'on nous repousse,
Même si l'on nous craint,
Gardez confiance.
Nous accomplirons notre mission.
Car nous sommes ensemble,
Et que personne ne pourra jamais rien contre cela. »


Rien n’avait jamais pu t’empêcher de douter. D’avoir peur, de vouloir tout arrêter. Aucune parole n’avait jamais pu te rassurer complètement, t’assurer que tout irait bien. Même si cela aurait été un mensonge, les mots des autres t’avaient longtemps manqué. Sans aucun soutient, sans aucune affection, tu avais grandit seule. Livrée à une vie qui parfois te dépassait complètement, sans que tu aie le temps de t’en rendre compte. Déjà si jeune, la vie que tu avais menée était celle d’une adulte révoltée. Et pourtant encore aujourd’hui, ton innocence d’enfant persistait. Ta joie de vivre si éblouissante, semblait seule avoir pu te protéger de tous les dangers que tu aurais pu courir, en plus de ceux que tu fuyais déjà. Jamais l’on avait été vraiment là pour toi, et certainement que tu avais manqué d’une épaule sur laquelle t’appuyer. Une oreille à qui parler, un cœur à qui tout confier. Tu n’avais pourtant pas manqué d’amis mais … C’étaient un confident, un parent qui t’avaient fait défaut. Alors oui, tu avais connu la peur. Celle qui tiens au ventre, et qui parfois nous fait plier de douleur. Celle qui dépeint dans les regards, celle qui jamais ne peut partir seule. La même que celle que tu ressentais secrètement en ce moment précis. Tu avais peur, si peur. Le montrer aurait été une preuve de faiblesse, et s’il y avait bien une chose que tu n’étais pas, et que tu n’aimais pas être, c’était être faible. Se laisser mener par des sentiments si forts, qu’ils soient mauvais ou bons. Avoir un contrôle parfait de toi-même avait été rapidement l’un de tes principaux objectifs, que tu avais su accomplir sans vraiment de mal. Alors tu ne montrais pas l’angoisse qui t’habitait. Face à ces équidés qui vous foudroyaient du regard, tu ne pouvais éprouver qu’indifférence et supériorité. Qu’ils étaient bas, à juger ainsi l’inconnu. Tu étais arrivée avec ta meute dans le plus grand respect qui puisse exister, et eux ne semblaient être prêts qu’au combat. Ils étaient grands, et leurs sabots qui martelaient le sol aurait seuls pu mettre fin à la vie d’un des tiens. Voilà, ce qui t’effrayais. Tu n’avais pas peur d’eux non, tu avais peur qu’il arrive quelque chose à l’un des tiens. Tu avais peur de les mener au danger, de leur faire courir un risque dont tu aurais été seule responsable. Et quand tu tournas le regard vers eux, tu voulais leur dire de reculer. De quitter ces terres. Tu te serais même agenouillée devant eux, leur aurait présenté toutes les excuses qu’il fut possible de prononcer. Pourquoi ? Car tu ne te serais jamais pardonné s’il eût arrivé quelque chose à un membre de la Meute. Mais bien sûr tu ne pouvais pas. Ils n’auraient pas compris, et tu savais même qu’ils étaient fiers d’être là. Fiers de pouvoir accomplir avec toi une mission que vos ancêtres vous avaient ordonnée. Tu savais également qu’ils étaient forts, et qu’un danger ne représentait pas grand-chose pour eux. Depuis très jeunes, ils étaient entraînés à réagir face à une menace. Éduqués à l’entraide, au soutient des autres. Alors en y réfléchissant bien … Ta peur ne pouvait être justifiée. Mais elle était, tenace. Une peur si maternelle … Et en même temps, n’étaient – ils pas un peu comme tes enfants, Valse ? Il semblait que ce fut l’avis de ton esprit. Mais alors que tu te retournais une seconde fois, tu les regardas un à un. Et ce ne fut alors pas la peur, qui t’envahit, mais l’amour. L’amour d’une vie, l’amour pour eux. Ils étaient tout. Ils étaient plus qu’une fierté, ils étaient le souffle qui battait en toi. Dire combien tu les aimais aurait été impossible, tant cette affection était infinie. Parfois il te semblait même être si petite, face à eux. Ils te semblaient si forts et si parfaits, que tu te demandais souvent si tu étais à la hauteur d’être leur Chef. Puis tu tournas alors ta tête vers cet étalon doré, emplie d’une ardeur qu’ils t’avaient donnée. Eux, tes fils et filles, tes frères et sœurs. Ensemble. Ce mot qui voulait tout dire pour votre horde. Ces chevaux semblaient si séparés entre eux, que bien que leur puissance puisse peut être vous mettre à bout de force si un combat survenait, votre unité et votre soutient auraient tout fait : Votre puissance à vous, votre victoire.
Ensemble.


Tous les chiens étaient réunis devant le promontoire des chevaux, entre les dents qui claquaient et les hennissements de rage. Djycraïn parla au groupe d’une voix sage, paroles qu’acquiesça Valse d’un hochement de tête approbateur. La jeune Alpha ne pu s’empêcher de se rappeler encore et encore combien son Lieutenant était bon, et sans nul doute le meilleur. Il était ce qu’elle n’était pas, elle était ce qu’il n’était pas. Tous deux formaient un duo si complémentaire, que la Meute ne pouvait se plaindre d’un mauvais gouvernement. Puis la chienne merle reposa son attention sur le dominant du troupeau. Ses yeux vairons n’exprimaient que révolte et interrogation. Pourquoi, oui pourquoi un accueil comme celui-ci ? Elle ne comprenait pas, et il était possible de croire qu’elle ne pouvait pas comprendre. Jamais au part avant, elle n’avait croisé la route de créatures aussi froides et détestables que presque la totalité de ce troupeau. Les Chiens n’étaient pas une menace, pour eux, et personne ne savait encore la raison de leur venue. Par conséquent, personne n’aurait du éprouver rage et haine. Tout ceci était largement injustifié, ce qui provoquait chez la meneuse un certain agacement qu’elle s’efforçait cependant de contrôler. Mais le regard moqueur de l’étalon au pelage de soleil s’appuyait si fort dans celui de Valse, que cette dernière pouvait en ressentir le mal au plus profond d’elle – même. Il parla d’une voix haute et forte, comme pour se donner du pouvoir au près de tous. Tous ces chevaux qui semblaient bêtement suivre la voie de rage qu’ouvrait leur meneur. Valse du Papillon faillit grogner, et ses babines restaient contractées. Cependant, il lui fallait se souvenir des ordres. Les Étoiles avaient été claires, aucune bagarre n’était à envisager. L’important était de sauver des vies, pas d’en tuer.

« Ce qui vous vaut cet accueil ? Mais c'est un accueil déjà bien trop chaleureux pour des animaux tels que vous ! Qu'êtes vous venus faire sur mes Terres ? »

Réponse immédiate de Day, qui grogna brusquement. « Nous sommes des êtres vivants tout comme vous, nés de la terre. Nous méritons le même respect que nous vous accordons. »

Un étalon noir tapa le sol de son sabot, et répondit d'un ton méprisant. « Certes, jeune femelle, certes. Vous êtes des êtres vivants et avez le droit au respect - si vous nous le donnez - mais il est où, ce respect, lorsque vous empiétez notre territoire, que vous entrez dans notre camp, venez nous déranger et que vous nous reprochez de vous accueillir froidement ? Il n'est nul part, vous n'avez donc pas le droit au respect, mangeurs de viande. »

Valse frémit. La chienne noire et blanche baissa un peu la tête, mais Valse était plutôt satisfaite de ses dires, et elle sourit brièvement à la Guerrière. Sa prise d’initiative était plutôt bonne, et personne n’aurait pu mieux parler. D’ailleurs, Valse avait toujours éprouvé un peu de curiosité envers cette chienne, et elle se promit de faire plus ample connaissance avec elle, dès qu’elles en auraient le temps. Mais son esprit revint bien vite là où elle était, et la question de l’étalon palomino, pourtant si prévisible, avait un peu mit l’Alpha à cours de mots. Comment formuler tout cela ? Les chevaux ne croyaient pas en ces ancêtres décédés, qui prennent place dans la toison argentée pour guider les vivants. Eux … Pour quoi vivaient – ils, au juste ? Valse sentait son cœur battre avec les étoiles. Elle était pleine de leur sagesse, et se savait accompagnée à chacun de ses pas. Elle était née pour les écouter, née pour mourir et un jour les rejoindre. Encore une preuve que ces chevaux étaient si différents de la Meute. Leur manière de vivre, de fonctionner, de s’organiser, de parler … Et cette réponse si amer de l’étalon d’ébène l’avait complètement choquée. Comment se permettait – il de juger sans même savoir la raison de leur venue ? Valse le fusilla du regard, bien décidée à ne pas en rester là avec lui. Lui qui croyait parler de respect, était entièrement à côté de la plaque ! Il fallait donc croire qu’il ne savait pas la vraie signification du mot « respect » … Mais Valse reprit ses esprits, et s’avança autant qu’elle pu vers le promontoire, sans regarder aucun des autres équidés. Un instant, elle hésita à rejoindre le Dominant en haut de son promontoire. Rien que pour lui montrer qu’elle n’avait pas peur. Car elle était Chef, elle aussi. Et la manière de regarder de haut la Meute de Valse qu’avait ce Golden, déplaisait fortement à la meneuse. Mais sagement, elle préféra rester en bas, ignorant les pics que lançaient les yeux de l’étalon. En aucun cas elle voulait s’approcher de lui, et encore moins se mettre à son niveau, car bien que haut placé, elle le considérait très bas.

« Ce sont les étoiles. » Valse buta sur ses mots. Mais reprenant son calme, elle continua, d’un ton sage et apaisé. Comme si rien que de parler de ses ancêtres, elle sentait leur présence dans son cœur. « Nous autres les chiens, vivons guidés par nos aïeuls. Parfois il arrive que nous les voyions en rêve, et je suis là pour tout ceci, moi. Ils me parlent et m’indiquent le chemin à prendre, et j’interprète leur message pour tous. Peut être suis – je comme un messager ? Dans tous les cas, notre Meute est chargée d’une mission très précise, et voilà pourquoi nous sommes ici. Vous savez … Prenez garde. La nature parfois nous dépasse en un rien de temps. Tout nous submerge, tout soudain s’effondre sans que personne n’ai pu prévoir quoi que ce soit. Nous sommes tous si petits face à un monde si grand. Et nous sommes là pour vous mettre en garde. Elles ont parlé, les étoiles. Et le moment est venu. »

Elle avait si bien parlé. Telle une annonciatrice d’une prophétie divine. D’ailleurs, n’était – ce pas exactement cela ? Ses dires si flous … Elle l’avait annoncé, oui. Mais personne ne pouvait comprendre tout de suite ce qu’elle venait de dire, et elle l’avait fait exprès. Ils n’étaient pas là pour tout dire dès le début, car elle savait que le message serait dur à faire passer. Alors elle avait parlé sagement, laissant une signification vague et incertaine. De ces paroles, ils feraient ce qu’ils voudraient. En levant légèrement la tête vers le ciel lumineux, Valse sentit battre son cœur, et un léger souffle de vent vint caresser le pelage de tous. Ce n’était que le début de leur mission … Mais Valse venait d’en accomplir une grande étape. Ils avaient voyagé longtemps, au gré du temps et des paysages. La troupe s’était agrandie au fur et à mesure de leur périple, et quand ils furent arrivés, chacun était à bout de force. Il avait fallu du temps à tous pour se remettre du voyage, et s’habituer aux nouvelles Terres. Ce temps avait causé la peur, l’inquiétude des chevaux. C’était un peu normal … Une meute de chien, voilà qui était plutôt rare. Mais eux étaient venus en amis, et Valse ne comprenait toujours pas l’agressivité des chevaux, cette rage si ancrée en eux … Elle tourna alors son doux visage vers l’étalon qui avait parlé un peu plus tôt. Elle ne voulait pas donner mauvaise impression, et calma sa colère. Elle parla d’une voix franche mais douce, comme elle savait si bien le faire.

« Quant à vous, je vous dirais simplement de réfléchir plus et constater que nous ne méritons pas cette agressivité dont vous faites preuve. Comment pouvions – nous vous prévenir, si nous n’étions pas venus ? Nous sommes entrés sur vos Terres, dans votre Camp … Et alors ? Est – ce une raison valable pour votre réaction stupide ? La Terre ne vous appartient pas. Nous vous respectons, pas vous. Et si nous sommes des mangeurs de viande, nous n’avons pas peur de manger du cheval. Ne nous sous – estimez pas, nous sommes ici pour le bien de tous. Faites au moins l’effort de comprendre cela, si vous pouvez. »

Il était fou de constater combien Valse avait le don de faire passer de subtiles critiques, dans une voix si calme et si douce. Elle pouvait dire n’importe quoi, qu’il était difficile de mal prendre ses paroles tant elle savait manier l’art de parler. Elle ne prêta alors plus aucune attention à l’étalon dont la tête était surmontée de blanc, et se reporta vers le Dominant, toujours occupée à plus ou moins brouter l’herbe. La Meute était placée plus en arrière, et Djycraïn était devant. Valse pouvait vaguement discerner Shadow, un nouveau venu qui avait quelque peu de mal à s’intégrer au sein du Clan. Chose que l’Alpha prendrait en main, car chaque nouvelle personne dans sa horde devait faire une force de plus, un maillon de plus dans cette longue chaîne. Personne ne devait être renié ou rejeté, sans quoi Valse n’avait pas peu de sévir. Mais elle savait que cela serait inutile, les chiens l’écoutaient. Elle sourit, sûre d’elle et de ce qu’elle disait. En quelques bonds, elle se retourna et revint près des siens, où elle s’assit en tête du groupe, attendant une réponse, un signe. Dans le troupeau, Valse aperçut le poulain qui lui avait sourit un peu plus tôt. Elle sourit à son tour, lui adressant un discret clin d’œil affectif. Une légère brise souffla soudainement, faisant voltiger gracieusement les crins des chevaux qui s’impatientaient.

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Djycraïn

Djycraïn

Administratrice.
Capitaine Luciole.

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeMar 20 Nov - 19:38

djycraïn
Event : C'est l'heure



La seule chose à faire, c'est garder notre calme. S'il vous plait.

Il pesait dans l'air comme un souffle électrique. Une rafale d'injure et de colère. Djycraïn le sentait bien. Les chevaux regardaient les chiens avec des regards mauvais, rancuniers. Mais qu'avaient-ils fait ? Rien, c'était bien là le problème. Il n'avait rien fait. Ils s'étaient simplement approchés de leur terre mais n'avaient enfreint aucune règle. Ils n'avaient tué aucun équidés ; c'est pour cela que le surnom de mangeur de viande irrita le Lieutenant. « Pardonnez-nous d'être ce que nous sommes ! pensa t-il ». Serrant fermement les pattes sur le sol, Djycraïn resta impassible devant les regards meurtriers des chevaux. Il n'avait rien à se reprocher et ce ne serait pas des chevaux qui lui ferait prétendre le contraire ! Oh non ! Djycraïn resta à l'affus de toutes phrases, de tous mouvements, de tous regards. Ses oreilles se déplaçaient avec des gestes infimes que personne ne voyait, ses pupilles noires et vives dans ses yeux de braises ne bougeaient presque pas mais voyaient bien mieux que n'importe qui. Le Lieutenant n'avait jamais eu autant les pattes sur Terre. Valentine Day avait envoyé une phrase aux chevaux, voulant défendre leur cause. Les poils de Djycraïn s'étaient hérissés mais il n'avait rien dit. Même s'il aurait préféré qu'elle se taise, elle avait raison. Valse se tourna vers elle et lui sourit ; ce qui fit une nouvelle raison à Djycraïn de ne pas en vouloir à la jeune femelle bicolore. Le regard de Valse se porta ensuite sur Shadow. Le jeune mâle semblait énervé et Djycraïn n'attendit pas une seconde.

Le mâle sombre recula à pas de loups pour rejoindre le jeune mâle. Valse commença son discours et les regards se portèrent sur elle ce qui permit à Djycraïn de se mêler plus facilement et plus discrètement dans la foule. Il effleura quelques chiens se qui réveilla en lui des frissons désagréables. Il baissa très légèrement les oreilles en signe de gène. Il reculait lentement mais cela lui permettait de mieux écouter Valse. Son discours était palpitant. Cette femelle avait toujours eu ce don. Le don de parler. Le don de convaincre. Même sur lui. Lui, Djycraïn, le chien de la famille des sans-cœurs, des puissants. Sa famille était connue pour ne pas écouter les autres et seulement leur âme de guerrier. Seulement, Djycraïn était le seul à savoir écouter. Il en fut même heureux. Il finit enfin par arriver près de Shadow. Il se mit juste à côté de lui, aligné. Il ouvrit alors la gueule pour lui murmurer ces phrases :

« Je sais que c'est irritant. Je sais qu'il est difficile de garder son calme devant de pareils propos, de pareils comportements ; mais nous devons rester calmes. Valse sera les convaincre. Ayez confiance en elle. Et elle, elle a confiance en nous. Nous devons nous montrer digne de sa confiance. Nous n'avons rien à nous reprocher après tout. C'est eux qui devraient se reprocher des choses, mais ils ne savent rien alors nous sommes venus ici pour leur apprendre, pour qu'ils comprennent et pour qu'ils ne nous reprochent plus rien. S'il vous plait. »

Le Lieutenant avait bien accentué sur les derniers mots pour prier à tous les chiens qui pouvait l'entendre de rester calmes. Il les observa tous et il vit Pyara, qui avait su garder un calme olympien. Il lui adressa un signe de tête reconnaissant, puis un regard bienveillant à tous les autres. C'était un regard qui vous dire : « Je suis avec vous. »

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Chevalier Blanc

Chevalier Blanc

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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeDim 2 Déc - 18:00

EVENT

•••••••••••••••••••••••••••••••••

« La sagesse c'est de ne pas avoir de raison d'être sage. »

Comment font-ils pour être si détendus devant tous ces regards perçant, haineux, tous ces cris de fureur et de rage. Comme les autres chevaux sont pathétiques ! Ils ne prennent même pas la peine de les écouter. Bien sûr, si une bataille éclate je serrais ravi d'y participer, pour montrer aux autres que je ne suis pas qu'un yearling inutile. Mais je n'ai pas envie de me blesser pour rien, alors au moins leur laisser une chance. Ils ne sont jamais venus sur notre territoire, alors pourquoi ils viendraient maintenant sans une bonne raison ? Mais tous les chiens ne sont pas aussi détendus qu'ils en donnent l'air. Un mâle se retient manifestement de sauter à la gorge de Golden, ce qui est compréhensible. De l'autre côté du groupe, une chienne répond ardemment aux attaques de notre dominant :

    « - Nous sommes des êtres vivants tout comme vous, nés de la terre. Nous méritons le même respect que nous vous accordons. »


Mais suite à ses paroles, elle se recroqueville sur elle même comme si elle venait seulement de mesurer leur ampleur. Sa cheffe se retourne et lui sourit. La complicité qui les lient les uns aux autres m'étonne. Je sens même l'envie poindre ne moi. Comme j'aimerais pouvoir compter autant que ça sur les autres chevaux. Mais ce ne sera sans doute jamais le cas. Ici c'est chacun pour soi, on s'occupe des autres si on en a le temps et cet état d'âme me révolte. Toujours dissimulé derrière les arbres, j'aperçois un étalon noir, Len il me semble, s'approcher. D'un geste rageur envers les intrus, il tappe le sol avec son antérieur avant de déclarer :

    « - Certes, jeune femelle, certes. Vous êtes des êtres vivants et avez le droit au respect - si vous nous le donnez - mais il est où, ce respect, lorsque vous empiétez notre territoire, que vous entrez dans notre camp, venez nous déranger et que vous nous reprochez de vous accueillir froidement ? Il n'est nul part, vous n'avez donc pas le droit au respect, mangeurs de viande. »


De là où je suis je constate que la tension augmente et un malaise se dépose doucement entre les membres de la petite assemblée. Je meurs d'envie d'intervenir mais je n'ose pas, pas encore. J'ai envie de prendre part à la conversation, et aussi étrange cela puisse paraître, je veux prendre la défense des chiens. Tant pis si Golden et Spartam me le font payer, ils sont injustes et je tiens à le leur faire savoir. Mais la vaironne n'a apparemment pas besoin de mon aide. D'une voix toujours aussi posée, douce commence un long discours.

    « Ce sont les étoiles. Nous autres les chiens, vivons guidés par nos aïeuls. Parfois il arrive que nous les voyions en rêve, et je suis là pour tout ceci, moi. Ils me parlent et m’indiquent le chemin à prendre, et j’interprète leur message pour tous. Peut être suis – je comme un messager ? Dans tous les cas, notre Meute est chargée d’une mission très précise, et voilà pourquoi nous sommes ici. Vous savez … Prenez garde. La nature parfois nous dépasse en un rien de temps. Tout nous submerge, tout soudain s’effondre sans que personne n’ai pu prévoir quoi que ce soit. Nous sommes tous si petits face à un monde si grand. Et nous sommes là pour vous mettre en garde. Elles ont parlé, les étoiles. Et le moment est venu. »


Ces paroles créent sur moi un sentiment d'émerveillement. Ainsi les étoiles représentent les esprit défunts ? Comment est-ce possible ? Peut être un jour j'y aurais ma place. Mais si il est de même pour les chevaux que pour les chiens, alors pourquoi nos aïeuls ne nous sont jamais parvenus en rêve ? Les questions continuent d'affluer dans mon esprit, sans que je parvienne à leurs trouver une réponse convenable. Je regarde le ciel. Alors elles sont les âmes des chiens d'autrefois. Un respect envers les chiens m'envahit. Ils sont si sages, si différents. Comme j'aimerais leur parler dans d'autre circonstances oublier ces rivalités plus que ridicules. Je me pose tant de questions que j'entends à peine la chienne continuer :

    « Quant à vous, je vous dirais simplement de réfléchir plus et constater que nous ne méritons pas cette agressivité dont vous faites preuve. Comment pouvions – nous vous prévenir, si nous n’étions pas venus ? Nous sommes entrés sur vos Terres, dans votre Camp … Et alors ? Est – ce une raison valable pour votre réaction stupide ? La Terre ne vous appartient pas. Nous vous respectons, pas vous. Et si nous sommes des mangeurs de viande, nous n’avons pas peur de manger du cheval. Ne nous sous – estimez pas, nous sommes ici pour le bien de tous. Faites au moins l’effort de comprendre cela, si vous pouvez. »


C'en est trop pour moi. Je saute au dessus des buissons qui me dissimulent et m'approche à pas lents des autres. Comme je dois sembler frêle et fragile par rapport aux statures massives du chef et de son lieutenant. Le regard des carnivores se pose sur moi. Je meurs de peur, tant que mes pattes tremblent légèrement. Pourtant je me plante devant Golden et le fixe. Ma nature fière a reprit le dessus et je lui jette un regard plein de défis. D'une voix plein d'un mélange d'émotions que je ne connais pas, je m'exclame :

    « - Elle a raison. »


Un temps, un silence. Je me retourne vers les chiens mon regard noir se posant sur l'étrange chienne.

    « - Certes, s'introduire sur notre territoire n'est pas des plus cordiales surtout que nous ne sommes jamais entrer dans le votre. »


Nouvelle pause, retour aux dominants équins :

    « - Mais s'ils sont là, je suis sûr que c'est une bonne raison, alors laissez les au moins s'expliquer. Vous êtes tous pitoyable à être aussi craintif avec eux et à cacher cette peur derrière de l'agressivité. S'ils voulaient tous nous tuer ils l'auraient déjà fait. Nous avons autant à apprendre d'eux qu'eux ont a apprendre de nous. »


Je me tais. Je suis allé trop loin, je le sens. Mais je ne regrette pas mes paroles, loin de là. Je jette un regard amical à la meute. Pourtant je ne perds rien pour attendre j'en suis sûr.
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MessageSujet: Re: C'est l'heure .. ; EVENT.   C'est l'heure .. ; EVENT. Icon_minitimeVen 7 Déc - 2:37

« La sagesse c'est de ne pas avoir de raison d'être sage. »
https://www.youtube.com/watch?v=a13CYEcDVkw&feature=fvwp&NR=1

    C’était donc vrai, toute ces étoiles existaient pour une raison . Tu les observait tranquillement comme si par chance, tu arriverais a lire dans leur ames. En avait-t-elle ? N’était-ce pas les ames des defunts qui planait dans l’air céleste ? Leurs physiques disparaissait a jamais mais n’étions nous pas sûr que leur ame survivait a la mort ? Trop de questions dont tu ignorais tout simplement les reponses, a quoi tout cela te servais t-il ? Ton regard brun –dorée quitta les lumieres céleste pour venir se poser sur ton alentour . Le silence , comme tu l’aimais tant , c’est dans ses moments precis que tu arrivais a distinguer ces petits êtres appelé « criquet » chantonnant furtivement une conversation a plusieurs . L’air était invitant et léger, nous invitant dans sa danse muette au gré du vent qui changait parfois son ton , devenant un coup agressif pour ensuite tomber a douce. Tu ferma les yeux te laissant bercer par la mélodie avant de les reouvrir délicatement. L’air avait a nouveau changé , il devint lourd, signe que ton sommeil ne tarderais pas a se pointer le bout du nez. Tu te levas tranquillement , te laissant guider par ton corps puisque ton esprit quant a lui était déjà en train de sombrer dans son état léthargique, prenant garde de n’écraser personne sur ton passage tu t’étendis entre deux chiens marrons et t’assoupis, guider par la confirmation que bientôt quelque chose arriveras.

    Tes yeux sombres s’ouvrirent uniquement le lendemain , sous l’effet de sursaut, quelque chose de trempé coulait le long de ton museau brûnatre pour finalement s’écrouler au sol avec un « sploush » . Tu fronça , te demandant bien de ou pouvait-elle venir si il ne pleut pas dehors, ce que tu pus remarqué en humant l’air . Tu remarqua que tout le monde était déjà debout et bien actif ce qui te prouvas qu’il n’était pas aussi tot que tu le croyais . Dans ton angle mort , tu apperçue une ombre arlequine s’élevée plus haut que les autres. Ton regard s’interrompis sur Valse du Papillon pour qui tu avait un respect incroyable, une admiration dû fait qu’elle se soit rendue jusqu'à son point de dirigeante . Tu l’écouta , en guise de respect , ne quittant point le regard qu’elle posait sur chacun d’entre vous, comme son unique famille. Tu savais a quel point tout cela était importante pour elle et tu n’hésitait que tres rarement a le rappeler a ceux qui osait l’oublier.Certes , tu n’était pas lieutenant mais tu te devais de faire ce que tout membre d’une meute ce doit de faire.


    Djycraïn, tu m’accompagnera, tout comme Kubrick, O’Neil, Pyara, Revelation, Valentine Day, Wenlaëdy et Ayla. Les autres, restez ici aux aguets du moindre messager. Je compte sur vous, fils et filles des cieux ; Et soyez certains que ces poussières étoilées qui m’ont hier conseillé, guident aujourd’hui nos pas et nos cœurs. »

    A l’annonce de ton nom, tu sourias d’un bête sourire mais surtout sincere , la remerciant d’un signe de tête , qu’elle ne remarqua pas toutefois, mais tu ne lui en voulait pas. Elle avait déjà assez de préoccupation comme sa. A l’avertissement du départ , tu t’engagas a la suite d’une labrador et la suivit de pres dans ta course rapide, sentant chaque herbe froler tes coussinets, le vent a nouveau caressait ton pelage marron , tu voulais profiter de cet instant mais l’heure était au sérieux, tes pattes s’enchainait se musclant a chaque minutes, pour finalement ralentir , devant vous se presentait une riviere,lorsque ce fût a ton tour ; Tu engloutissa ton corps , te sentant lourdement entrainer au fond dût a l’épaisseur de ton pelage mais tu forcas jusqu'à finalement te rendre de l’autre coté sans embrumes. Lorsque tu jeta , un bref regard en arriere de toi pour regarder si la meneuse se debrouillait , son regard traduisait tant bien que mal sa difficulté a elle aussi a traverser dût l’épaisseur de sa fourrure. Mais elle y arrivat tant bien que mal et tu l’as laissa reprendre sa place en avant de la troupe. Tu trouvais vaguement que vous aviez l’air d’une gang de tueurs avec le pelage tout mouillée et cette determination au fond de vos pupilles, ce qui t’esquissa un bref sourire. Vous repreniez votre route, jusqua sentir une odeur , tu fronca les sourcils, vous etiez proche… Proche de la fin ou de ce qui semblait etre ; Un nouveau départ.L’ étendue verdatre s’étendait a perte de vue, l’atmosphere était lourd comme hier , ce qui provoqua un déclic. C’était donc cela , cet air de la veille. Des regards de partout fusait en votre direction. Etiez-vous si laids que sa ?

    « Quoi qu'il puisse arriver, restez tranquille. Valse sera la seule à discuter avec les chevaux. Néanmoins, je vous autorise à ouvrir la gueule pour sortir des paroles intelligentes. Ne sortez rien qui puissent les énerver. Nous ne cherchons pas la guerre, rappelez - vous. »

    Ton regard ne quitta pas l’horizon pendant que Valse discutait avec les équidés,mais tu avait mémorisé ce que le lieutenant avait cité.Tout ces regards finissait par lentement te rendre irritable. Ce qui t’arrivait rarement , ce que même toi , tu ne comprenais pas. Lentement l’atmosphere empirait ce jetant des regard meutriers de chaque coté , ce jetant des mots soit disant derangant du genre ; Pourquoi cet acceuil.Parceque vous le meritez. PatatiPatataettralala.

    " Nous sommes des êtres vivants tout comme vous, nés de la terre. Nous méritons le même respect que nous nous vous accordons. "

    Ton regard quitta instinctivement la plaine pour se poser sur ton amie tres chere, tu sentais soudain sa peur d’être brusquement le centre d’attention, elle avait peur d’avoir trop dit . Tu la connaissait tellement bien que toi-même tu en fût étonnee mais une chose était sur ; elle avait raison comme toujours et tu esquissa un autre sourire, approuvant du même coup sa réplique, puis deposa a nouveau ton regard vers les chevaux. L’air avait nettement baisser d’un cran devenant moins lourd puisque les deux cotées avait parlée , tu adorais le suspense que tout cela donnait au fil des minutes.

    « Certes, jeune femelle,certes. Vous êtes des êtres vivants et avez le droit au respect - si vous nous le donnez - mais il est où, ce respect, lorsque vous empiétez notre territoire, que vous entrez dans notre camp, venez nous déranger et que vous nous reprochez de vous accueillir froidement? Il n'est nul part, vous n'avez donc pas le droit au respect, mangeurs de viande. »

    Tu eus soudain une envie soudaine de t’exclaffer « Bouffeur de viande » avait-il seulement envie de savoir a quel groupe de nourriture cet équidé appartenait ou fallait t-il que tu lui fasse une demonstration . Oh il n’avait pas s’inquiéter, cela ne prendrais que quelques minutes & … quelques membres en moins. Tu te sentait génereux. Tu lui laisserais 3 pattes pour qu’il puissent s’enfuir. Gentil O’Neil vas. Tu t’appretais a les envoyer promener, la rage montait , ils ne voulait pas de votre aide TANT Pis. Ta bouche s’entrouvait prêt a parler. Au diable les bonnes manieres, les mots glissait sur ta gueule… Une ombre blanche apparut de jenesaisou, tu ravala ta salive aussi étonné que les autres probablement, ton cœur ralentissa , écoutant les propos de l’étalon. A sa fin , tu traversa le peu de chien qui te separait du devant de la troupe.Tu fixa l’étalon sans aucune agressivité, beaucoup plus calme que il y a de sa 10 minutes.

    « Ils a raison, tu marqua une pause , reprenant ton souffle , si nous aurions voulus vous faire du mal , cela serait déjà fait, soyons sensées, cela seras autant bon pour vous que pour nous. »


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